Dieudonné PHASE II
(Archive octobre 2004 à mars 2005)
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Le contexte de l’impro, histoire d’une désinformation de masse mercredi 25 février 2004
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Sans auteur
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dans la meme rubrique... Le droit de réponse de Dieudonné lu par Fogiel dans ONPP le 6 mars Dieudonné va porter plainte contre... AJOUTEZ A LA LISTE... AIDEZ DIEUDONNE ! Intox Actu de l’agence AP associated Press AP | 24.02.05 | 20:06 La haine du non-Juif, par le frapadingue sioniste de Guysen.com : Claude Bensoussan incite au meurtre de Dieudonné Une manipulation dégueulasse dans les forums France 2 par Proche-orient.info |
On parle de sketch. L’intervention de Dieudonné chez Fogiel sur France 3 était en réalité une improvisation de dernière minute. Tout le monde en parle et personne ne peut voir ou revoir ce dont il s’agit réellement, ce qui serait pourtant indispensable pour éviter de dire des bétises à une si grande échelle. On caricature (ce que ne fera pas la justice), on déforme la caricature, on désinforme, on manipule donc et on attise la haine qui n’a pas lieu d’être. Voici des éléments importants liés à cette impro, curieusement ignorés par les médias et les lyncheurs, et des éléments de réflexion sur l’escalade nérotique qui a suivi... L’impro dévoyéeFogiel et sa prod préparent une surprise à destination de l’invité Djamel Debbouze, intervention spécialement faite pour lui. Le personnage est donc dans un contexte où il s’adresse à l’invité. La presse ne reprendra pas ou très peu. L’impro n’a pas été répétée avant l’émission. La presse ne reprendra cette information que pour tenter de dédouaner Fogiel de sa responsabilité. Toute la presse laissera ensuite ensuite le doute sur ce qu’ils appelleront "le sketch" comme s’il s’agissait d’un sketch faisant parti de son spectacle habituel. Personne n’insistera sur le fait qu’il s’agit d’une intervention spéciale qui ne fait pas du tout partie du spectacle de Dieudo. D’après Fogiel d’habitude on répète, ce qui permet de valider (censurer ?), pas de répétition ici pour dit-on cause de retard de Dieudo. Mais on envoit donc la confiance règne entre Fogiel et Dieudo. Le rideau s’ouvre sur un personnage masqué d’une cagoule, cadré de loin. On croit voir arriver un autonomiste clandestin Corse pour une conférence de presse. Le style militaire et terroriste est la première image frappante. On sait qu’on va parler de terrorisme. La presse de masse ne reprendra pas. Un terroriste qui va blaguer Djamel, on n’imagine pas un Corse, on s’attend à bientôt voir de près à personnage de terroriste islamique, plus en rapport avec l’origine de celui auquel on va "faire la fête". Zoom progressif, un chapeau se dessine nettement, pas de turban, surprise, on n’est pas dans l’islamisme. Il parle, personne ne sait qui se cache là (sauf Fogiel), la voix semble truquée (rappel autonomiste Corse en mission médiatique), on dirait celle de Elie, son ancien comparse juif. On remarque des tresses tombantes sur les rebords du chapeau. Ceux qui connaissent les caractéristiques des différents styles religieux devinent alors clairement que ce personnage est un militaire israélien, caricaturé sous les signes d’un orthodoxe juif (chapeau-tresses). Ceux qui connaissent bien Elie et Dieudonné pensent à Elie. Et la voix ne serait alors pas si truquée que ça. Oui ça doit être ça, Elie est spécialiste de ce genre de caricature. Il s’en prend à Djamel, Mudjahidine ("du rire") qu’il soupçonne d’être un terroriste islamiste simplement pour sa tête d’arabe. Et aucune association antiraciste n’y voit à redire, comme d’habitude dans ces cas là. Normal puisque c’est une caricature, de l’ironie. Mais qui le signale ? C’est dans la même scène, c’est une situation quasi-symétrique et les medias passeront sous silence. L’interprète (qu’on découvrira être Dieudo plus tard) est coupé sans arrêt, par Fogiel, par Ariane, par Djamel, qui sont tous pliés de rire de voir ce terroriste israélien avec ses signes religieux radicalement explicites. Il a beaucoup de mal à en placer une et à suivre l’interprétation qu’il a envisagée quelques minutes avant. Fogiel dit qu’il n’a pas bien entendu tous les mots prononcés dans l’impro (donc pas tout compris), et également qu’il a montrer son désaccord ("borderline" c’est à dire "limite" c’est un désaccord ?). Or Fogiel a l’habitude de ne rien laisser passer dans ses émissions. Dès qu’une occasion se présente de "descendre" un invité, de le mettre au pied du mur, il le fait (voir le portrait caricatural de "sadique" dressé de lui par les Guignols). Il a bati toute sa réputation grâce à cette caractéristique d’interviewer sans concession donc paraissant plus "honnête" que d’autres. Et dans le cas présent, lui qui est juif aurait oublié de sauter sur cette occasion ? Salut fachiste d’un terroriste... la boucle est bouclée, on sait qu’on caricature un militaire extrêmiste israélien qui prétend soutenir le gouvernement israélien actuel en tentant de recruter "l’arabe" Djamel Debbouze et ses congénères, symbole malgré lui du Palestinien qui refuse de rejoindre le point de vue ou de se mettre d’accord avec le gouvernement israélien considéré comme allié au gouvernement Américain. L’ensemble est cohérent, percutant, drôle et tragique à la fois, c’est du Dieudonné. L’escalade névrotiqueFogiel n’a rien eu à redire sur le moment, la provoc avait marché, tout le monde était content, on avait juste atteint les limites et une originalité suffisante pour garantir la bonne audience recherchée. Rien de terrible à dénoncer en direct. Fogiel mettra du temps avant de s’apercevoir que son jugement du moment n’avait éventuellement pas été "politiquement correct". Le temps que d’autres lui en parlent... Personne n’a rien vu, ceux qui l’ont vu ne se souviennent plus, et on n’en retient que des mots isolés, des bouts de phrases que l’on commente à l’infini sans plus aucun soucis du contexte ni de sens général. Tout le monde parle d’une scène de quelques secondes que personne n’a tête. A défaut on refait l’histoire, on généralise, on n’enquête pas on spécule. La caricature de la caricature : Rabbin-Nazi dit-on, or le personnage n’est pas un rabbin, et il n’est pas un nazi. Les medias suivent les péripéties des vraies-fausses annulations de spectacles et guettent l’arrivée du sang et des hystéries. Comme en politique ils isolent les petites phrases et contribuent à accentuer les puissances de feux jusqu’aux débordements par désinformation et stimulation des petites haines. Les associations et les intellos auto-proclamés se montent mutuellement la tête, comme si l’important était que leurs points de vue, leurs sujets envahissent tout le paysage, tous les paysages, jusqu’à saturation et écoeurement. On se réunit très nombreux dans la rue pour défendre sa liberté de porter les idées et l’humour citoyen qui nous conviennent. Fogiel en remettra une couche dimanche 22 février en citant hors contexte trois phrases tronquées, tout en poussant Ruquier à relativiser son soutien à Dieudonné. Heureusement l’après-midi même Rony Brauman venait de remettre du bon sens dans tout ça. Elie fait sa lettre meurtrière et Libé invite les internautes à le suivre... On est en France, il est 2004 heures de l’an Février.
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signé... Sans auteur |
Des juifs respectueux de la shoah ne diraient jamais "Heil Dieudonné !", ils ne diraient jamais Heil à qui que ce soit, ni ne feraient un salut nazi. Ils le reprochent à d’autres, dont on peut comprendre que pour eux ces signes ne sont pas aussi diabolisés, mais ils le font. Un suvivant des camps ne ferait jamais ça, et ne laisserait jamais faire ça par un autre juif. Même pas d’une organisation qui prétend défendre leur mémoire mais en réalité ne fait que l’instrumentaliser. Un autre oui, mais pas un Juif !
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