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En bref !

MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre

vendredi 29 octobre 2004

COMMUNIQUE ENVOYE PAR Sophie Pantel.

Des Débats sont organisés avec la réalisatrise auxquels participent des membres de "Trop c’est trop"

Pour info :


Salles parisiennes :
Cinéma du Panthéon
Cinéma 7 Parnassiens
Cinéma MK2 Beaubourg
Cinema Le Lincoln

débats avec la réalisatrice : ( après la séance de 20h) le 25 octobre au cinéma 7 Parnassiens et le 26 octobre au Cinéma du Panthéon

Pour l’agenda des sorties et des débats en province, la revue de presse, des photos , etc... voir le site associatif du film :

http://www.murlefilm.net

MUR

Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2004 Grand prix de Festival International du Documentaire, Marseille 2004 Grand Prix de la Mostra Internazionale del Nuovo Cinema, Pesaro 2004 Prix Spirit of Freedom du meilleur film documentaire, Jérusalem 2004

Synopsis

MUR est une méditation cinématographique personnelle sur le conflit israélo- palestinien, proposée par une réalisatrice qui brouille les pistes de la haine en affirmant sa double culture juive et arabe.

Dans une approche documentaire originale, le film longe le tracé de séparation qui éventre l’un des paysages les plus chargés d’histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres. Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers.

Toute la beauté de cette terre et l’humanité de ses habitants sont offertes au spectateur comme un dernier cadeau, juste avant de disparaître derrière le Mur.

A bas le mur en Palestine !

Vive le cinéma documentaire !

MUR Un film de Simone Bitton

http://www.murlefilm.net

AGENDA des SORTIES de « MUR »

Dans les salles de cinéma en France

Les villes sont par ordre alphabétique La date de sortie est toujours un mercredi Pour les horaires, consultez les programmes auprès des salles

Attention : dans de nombreuses villes, le film ne sera visible qu’une semaine !



PARIS : à partir du 20 octobre
MK2 Beaubourg
Les 7 Parnassiens
Cinéma du Panthéon
Cinéma Le Lincoln
Débats avec la réalisatrice :
lundi 25 octobre au 7 Parnassiens
mardi 26 octobre au cinéma du Panthéon .

AIX EN PROVENCE : à partir du 27 octobre
Cinéma : Le Mazarin

AMIENS : à partir du 10 novembre
Cinéma : Ciné Saint Leu
Débat avec la réalisatrice : jeudi 11 novembre

ANTONY : à partir du 17 novembre
Cinéma : Le Select

ARGENTEUIL : à partir du 17 novembre
Cinéma : Le Galilée
Débat avec la réalisatrice : vendredi 19 novembre

AUBENAS : à partir du 8 decembre
Cinema : Les Navires
Débat avec la réalisatrice : lundi 13 decembre

AUBERVILLIERS : à partir du 1er décembre
Cinéma : Le Studio
Débat avec la réalisatrice : mercredi 1er decembre

AVIGNON : à partir du 17 novembre
Cinema : Utopia

BASTIA : Séance unique le 16 novembre
Festival du film de Bastia
Débat avec la réalisatrice : mardi 16 novembre

BAYONNE : Dates non fixées, fin novembre/debut
décembre
Cinéma : l,Atalante

BLANC- MESNIL : à partir du 27 octobre
Cinéma : Louis Daquin
Débat avec la réalisatrice : vendredi 29 octobre

BORDEAUX : à partir du 4 novembre
Cinéma : Utopia Saint Siméon

BOURG EN BRESSE : à partir du 1er decembre
Cinéma : ABC

CHALON SUR SAONE : à partir du 2 décembre
Cinéma : Les 5 Nefs
Débat avec la réalisatrice : lundi 6 décembre

CHILLY MAZARIN : à partir du 24 novembre
Cinéma : François Truffaut

CLERMOND FERRAND : à partir du 24 novembre
Cinéma : Le Rio
Débat avec la réalisatrice : jeudi 25 novembre

COMBS LA VILLE : à partir du 1er decembre
Cinéma : La Coupole

CONFLANS SAINTE HONORINE : à partir du 27 octobre
Cinema : Cinéville

COURBEVOIE : à partir du 10 novembre
Cinema Abel Gance
Débat avec la réalisatrice : lundi 15 novembre

DIJON : à partir du 20 octobre
Cinéma : Eldorado
Débat avec la réalisatrice : mercredi 20 octobre

EYGUIERES : à partir du 2 décembre
Cinema : Le Grenier de l,Alcazar

GRENOBLE : à partir du 20 octobre
Cinéma : Le Melies

HEROUVILLE SAINT-CLAIR : à partir du 3 novembre
Cinéma : Café des Images
Débat avec la réalisatrice : mardi 9 novembre

IVRY SUR SEINE : à partir du 8 décembre
Cinéma : Le Luxy

LILLE : à partir du 20 octobre
Cinéma : le Métropole
Débat avec la réalisatrice : vendredi 22 octobre

LIMOGES
Cinema Le Lido
Débat avec la réalisatrice : jeudi 18 novembre

LYON : à partir du 20 octobre
Cinema : CNP Terreaux
Débat avec la réalisatrice : jeudi 21 octobre

MARSEILLE : à partir du 1er decembre
Cinema : l,Alhambra
Débat avec la réalisatrice : mardi 14 decembre

MASSY : à partir du 1er decembre
Cinéma : Cinemassy
Débat avec la réalisatrice : vendredi 3 décembre

MAYENNE : à partir du 17 novembre
Cinéma : Vox

METZ : à partir du 17 novembre
Cinema : Cameo Ariel

MONTPELLIER : à partir du 20 octobre
Cinema : Diagonal Centre

MONTREUIL : à partir du 20 octobre
Cinéma : Le Mélies

NANCY : à partir du 24 novembre
Cinema : Cameo Commanderie

NANTES : à partir du 2 novembre
Cinéma : Katorza II
Avant-première et débat avec la réalisatrice : mardi 2
novembre

NANTERRE : à partir du 20 octobre
Cinéma Les Lumières
Avant-Première et débat avec la réalisatrice : mardi
19 octobre

NICE : à partir du 3 novembre
Cinema : MJC Espace Magnan, salle Jean Vigo
Débat avec la réalisatrice : jeudi 4 novembre

NIMES : à partir du 3 novembre
Cinema : Le Semaphore

NYON : à partir du 10 novembre
Cinéma : Le Club

ORLEANS : à partir du 4 novembre
Cinema Les Carmes
Débat avec la réalisatrice : lundi 8 novembre

ORSAY : à partir du 17 novembre
Cinéma : Jacques Tati

PANTIN : à partir du 27 octobre
Cinéma : Ciné 104

PAU : à partir du 20 octobre
Cinéma : Le Méliès II

POITIERS : à partir du 8 décembre
Cinéma : Théatre municipal

RENNES : à partir du 19 octobre
Cinema : TNB Louis Jouvet

RIS ORANGIS : à partir du 20 octobre
Cinéma : Les cinoches

ROUEN : à partir du 8 décembre
Cinéma : Le Melville
Débat avec la réalisatrice : jeudi 16 décembre

SAINT-DENIS : à partir du 3 novembre
Cinéma : Les Ecrans
Débat avec la réalisatrice : vendredi 5 novembre

SAINT ETIENNE : à partir du 3 novembre
Cinema : Le Méliès Studio
Débat avec la réalisatrice : samedi 6 novembre

SAINT GRATIEN : à partir du 8 décembre
Cinéma : Les Toiles

SAINT MICHEL SUR ORGE : à partir du 3 novembre
Cinema : Cinés Carné

SAINT OUEN L,AUMONE : à partir du 24 novembre
Cinema : Utopia

SAVIGNY LE TEMPLE : à partir du 15 décembre
Cinéma : Jacques Prévert

STRASBOURG : à partir du 24 novembre
Cinema : Le Star

TOULOUSE : à partir du 20 octobre
Cinema : Utopia Latin

TOURS : à partir du 20 octobre
Cinéma : Les Studios

VALENCE : à partir du 17 novembre
Cinéma : Crac, Scène nationale de Valence

VILLENEUVE D,ASQ : à partir du 24 novembre
Cinéma :Le Méliès
Débat avec la réalisatrice :lundi 29 novembre

VIRY CHATILLON : à partir du 10 novembre
Cinéma : Le Calypso





Synoptique du forum

  • fil 1/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 17:07:38 , par Combient de morts encore avant d’agir ?

  • fil 2/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 09:38:05 , par Karim Kettani

    rép: OLIVIER
    rép: ISRAEL HUMILIE LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX,
    rép: ASSOCIATION FRANCO-ISRAELIENNE, Je te dis !
    rép: Pire encore, l’amitié israélo-turque : Tu y crois ça...
  • fil 3/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 09:33:46 , par NOUVELLE CHASSE AUX SORCIERES, CONTRE LE JOURNALISTE ALAIN MENARGUES

  • fil 4/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 09:27:37 , par Le rapport Rufin (1)

  • fil 5/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 09:25:28 , par La police française

    rép: OUI au Boycott...
  • fil 6/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 09:24:04 , par La police française

  • fil 7/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-11-01 09:21:43 , par La Palestine attend son Nelson Mandela

  • fil 8/9 : > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    2004-10-31 15:39:57 , par Le saviez-vous ? FRANCE TERRE D’ASILE !!!!!!!!!

    rép: Il est tant de reagir contre ces lobbys.
  • fil 9/9 : > Qu’en panez-vous de ce sondage
    2004-10-29 20:07:27 , par Visiteur



  • fil: > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    1er novembre 2004 , par Combient de morts encore avant d’agir ?   [Synoptique]

    Là où ils font un désert, ils appellent cela la paix Marianne B. octobre 2004 Je viens de prendre une douche pour me laver de toutes les terribles nouvelles du nord. Je me suis frottée avec vigueur, j’ai laissé ma tête sous l’eau dans l’espoir de me retrouver au moins vide.

    Plus de 85 Palestiniens tués en une semaine. D’après B’tselem, une association israélienne des droits de l’homme, plus de 40% d’entre eux sont de simples civils. Un rapport des Nations Unies fait état de 24 enfants tués, soit plus d’un quart du nombre total. Mais les médias s’en vont répétant ce que dit l’armée israélienne : tous des activistes. Le bilan est pire que celui de Jénine où l’offensive avait duré 3 semaines. Alors que les Israéliens professent un « plus jamais Massada » et ont longtemps montré du mépris pour les Juifs déportés dans les camps en alléguant qu’ils ne s’étaient pas défendus, les mêmes demandent aux Palestiniens de subir l’occupation sans rien faire. Tout qui se défend avec ou sans armes est un terroriste. Les autres sont coupables simplement d’être là et d’être Palestiniens.

    Un étrange aveuglement prend les journalistes qui font plus de cas des deux gosses tués par des Qassam à Sederot (et personne ne nie que ce soit terrible) que des autres gosses tués sur le chemin de l’école comme cette écolière abattue de 20 balles dans le corps à Rafah, il y a deux jours. Pourquoi ? Passées aux oubliettes les plus de 60 maisons démolies depuis « l’offensive repentir ». Une maison démolie, c’est une famille sans toit, une famille qui a tout perdu puisque que personne ne reçoit le temps de déménager ses affaires ; une maison démolie, c’est une vie à refaire, ce sont des gosses privés de toute sécurité et même de leurs affaires d’école. J’imagine simplement que demain ma maison, mon refuge a disparu.

    Passés sous silence les champs et vergers dévastés. Un champ, un verger, c’est pourtant bien le revenu des familles de Beit Hanoun ou Beit Lahyia. Que ferai-je demain sans boulot ? Complètement occultées les terribles conséquences sociales et psychologiques de l’enfermement, des nuits rythmées par les tirs et les explosions et de l’impuissance à protéger les siens. Quant à l’arrêt de la vie sur toute la Bande de Gaza du fait des fermetures des routes par l’armée israélienne, on n’en entend même plus parler. A Gaza , le prix des fruits et légumes monte en flèche : plus rien ne vient ni du sud enfermé ni du nord occupé. Dans le sud, les vivres n’arrivent plus et le gaz non plus. Quant au nord, c’est la guerre et certains quartiers de Jabalyia sont isolés depuis une semaine. Avant-hier, une amie qui travaille avec Médecins du Monde, me racontait les terribles conditions sanitaires. Pour faire sortir un malade (pas un « activiste » blessé) de Beit Hanoun et l’emmener vers l’hôpital équipé de Shiffa à Gaza, les ambulances doivent demander une coordination à l’armée israélienne et celle-ci la donne ou la refuse suivant son bon vouloir. De toute manière, la réponse met des heures à venir. Ce jour-là, la demande avait été faite à 9 heures du matin pour un infarctus. Le jour passant, dix-sept patients devaient être transportés d’urgence. Parmi eux, trois femmes enceintes avec hémorragies, un bébé de deux mois avec une malformation congénitale du cœur, deux enfants. A 5 heures du soir, la réponse tombe : une ambulance, une seule peut passer. Le médecins en charge des patients a dû entasser dans une ambulance dix-sept malades et l’homme qui avait fait un infarctus était assis devant avec un bébé sur les genoux. Le médecin s’accusait d’être un criminel ; il répétait sans cesse cette phrase expliquant qu’on ne pouvait mélanger ainsi les cas et empiler les malades. Quand l’ambulance, un 4X4 est partie surchargée, elle a dû suivre un chemin décidé par l’armée : des chemins de terre retournée par les chars. Incapable de passer à un certain endroit, le chauffeur de l’ambulance a dû rappeler l’armée qui lui a enjoint de prendre un autre itinéraire. En arrivant enfin à Gaza, les malades avaient attendu une journée et fait quatre fois plus de route que nécessaire. Hier, la maison d’un employé d’une association médicale (UPMRC) a été démolie à Jabalyia. Personne n’était dedans heureusement. Aujourd’hui, il se demande comment il va faire pour continuer à vivre : où mettre sa famille, où trouver l’argent pour recommencer ou simplement pour survivre ? Ce ne sont que quelques exemples. Des exemples de ce qui se passe depuis sept jours à chaque moment. Et maintenant le coup de massue. Hier, les journaux israéliens faisait état de l’interview d’un des plus proches conseillers de Sharon, Dov Weissglass. Il déclare très simplement que « le plan de retrait (de Gaza) avait en fait pour objectif de geler le processus diplomatique ». Il ajoute :« Lorsque vous suspendez un tel processus diplomatique, vous empêchez du même coup la création d’un Etat palestinien et vous repoussez tout débat sur la question des réfugiés, des frontières et de Jérusalem. » Il précise enfin que toutes les démarches en vue de la création d’un Etat Palestinien ont été écartées sine die et que les Israéliens disposent de suffisamment de moyens pour empêcher toute négociation avec les Palestiniens. Cela ne donne-t-il pas à penser à tous les braves gens qui se disaient pour le plan de désengagement en y voyant un début de processus de retrait des territoires palestiniens ? Faut-il à chaque fois que des Israéliens (de gauche ou de droite d’ailleurs) fassent des analyses lucides et que nous restions sur nos fantasmes de paix ? Il est clair que Sharon ne partira pas de si tôt de la bande de Gaza mais que le retrait annoncé est un bon prétexte pour nettoyer la Bande de Gaza et en faire un désert. « Là où ils font un désert, ils appellent cela la paix » disait un chef germain des Romains. On pourrait en dire autant du Gouvernement israélien.

    Gaza, Source : message électronique en provenance de Gaza. Marianne B. est une coopérante depuis plusieurs années en Palestine.


    fil: > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
    1er novembre 2004 , par Karim Kettani   [Synoptique]

    L’organisation de masse qu’est SOS Racisme ne veut pas d’organisations intégristes - "prétendument représentatives des populations arabo-musulmanes" - au Forum social européen. On peut se demander à cet égard de qui SOS Racisme est représentatif, Julien Dray et ses quelques affidés mis à part.

    Si on peut cependant trouver légitime la réluctance de siéger aux côtés d’intégristes, musulmans ou autres, il est cependant intéressant d’examiner de plus près les reproches adressés par SOS racisme aux organisateurs du Forum social européen.

    Il leur est tout d’abord reproché d’inviter, selon la rumeur, l’imam Youssef Qaradhawi, célèbre à travers le monde arabo-musulman pour ses prestations télévisées sur Al Jazira. Dominique Sopo (sur la photo), président de SOS Racisme, le présente comme "un obscurantiste porteur d’un message de haine". Ce portrait gagnerait à être nuancé. Outre que Qaradhawi s’est illustré par des positions parfois piquantes (il s’est ainsi gagné la gratitude d’un nombre considérables d’hommes mariés en déclarant la fellation licite dans le cadre marital...), il a condamné sans ambages Al Qaïda et s’est prononcé pour la prise en compte de la situation minoritaire des musulmans en Occident dans l’interprétation des obligations religieuses pesant sur eux. Cela n’en fait certes pas un social-démocrate suèdois ou un trotskyste brésilien, mais cela n’en fait pas non plus un djihadi coupeur de têtes.

    Quant au principal reproche qui est fait à Qaradhawi, à savoir avoir prononcé une fatwa avalisant les attentats-suicides en Palestine, il est évident qu’une telle fatwa est contraire au droit international humanitaire, la Croix Rouge internationale et diverses organisations des droits de l’homme ayant maintes fois dénoncé les attentats aveugles contre des civils innocents comme contraires au droit international humanitaire. Je me demande cependant si Dominique Sopo aurait refusé de participer au Forum social européen si des représentants du Likoud ou du parti travailliste israélien y avaient participé. En effet, ces deux partis sont politiquement et juridiquement responsables - en général - des graves violations du droit international humanitaire commises par l’armée israélienne en Palestine occupée et - en particulier - des assassinats politiques décidés en cabinet restreint et commis sur la personne de militants palestiniens. Il est probable que Dominique Sopo n’y aurait vu rien à redire - je n’ai souvenir d’aucune prise de position de SOS Racisme contre la participation de représentants français du Likoud à des manifestations parisiennes contre l’antisémitisme.

    Conclusion : ce qui dérange Dominique Sopo, ce n’est pas l’approbation d’actes violents contre des civils innocents, auquel cas il refuserait tant la compagnie du Likoud que celle de l’imam Qaradhawi, c’est plutôt l’approbation d’actes violents contre des innocents israéliens...

    Ces lignes ne sont pas le fruit d’un délire antisémite : les récentes prises de position de SOS Racisme tendent d’une part à instaurer une hiérarchie entre les différentes formes de racisme, et d’autre part, à exclure du rang les organisations musulmanes ou opposées à l’interdiction du voile. Il ne faudra désormais plus beaucoup à SOS Racisme pour paraître comme une organisation communautaire...


    • > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
      1er novembre 2004 , par OLIVIER
        [Synoptique]

      Sharon sort de son chapeau un... requin

      Les Israéliens découvrent, la bouche en coeur, la réalité du plan de désengagement de Gaza, qui est un enterrement en bonne et due forme de tout processus de paix.

      Dixit Dov Weisglass, conseiller de Sharon, dans une interview à paraître vendredi : Effectively, this whole package called the Palestinian state, with all that it entails, has been removed indefinitely from our agenda. And all this with authority and permission. All with a presidential blessing and the ratification of both houses of Congress. Dans les faits, ce lot appelé état palestinien, avec tout ce que ça comporte [frontières, Jérusalem, réfugiés - ndt], a été indéfiniment retiré de notre planning. Et tout cela avec l’autorité et la permission. Tout ça avec une bénédiction présidentielle [américaine, ndt] et la ratification des deux chambres du Congrès [américain]

      ou encore, plus clairement : The disengagement is actually formaldehyde," he said. "It supplies the amount of formaldehyde that is necessary so there will not be a political process with the Palestinians Le désengagement, c’est en fait du formol. Il nous fournit la quantité de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus politique avec les Palestiniens

      M’enfin, on m’aurait menti, brâme la gauche israélienne !

      Ma préférée : Sharon, he said, could also argue "honestly" that the disengagement plan was "a serious move because of which, out of 240,000 settlers, 190,000 will not be moved from their place." Sharon, dit-il, pourrait aussi "honnêtement" dire que le plan de désengagement était "un coup sérieux grâce auquel, sur les 240 000 colons, 190 000 ne seraient pas expulsés de chez eux". L’article,en attendant l’interview complète, est ici.

      J’adore les USA !

      Plus ça va, plus c’est bon !

      En ce moment, les initiatives pour pousser les non-inscrits (sur les listes électorales) à s’inscrire pour pouvoir voter à la prochaine présidentielle se multiplient.

      Chacun apporte ce qu’il peut, et ce qu’il sait faire : Springsteen et REM font de la musique, et Michael Moore fait dans la pantalonnade. Ou plus exactement, dans le sous-vêtement.

      Il promet, en réunion publique, un pack de trois slips pour tout jeune qui promet de s’inscrire ce soir là pour voter.

      Mais la farce ne s’arrête pas là : le parti républicain du Michigan a porté plainte dans quatre comtés pour... corruption ! Ils veulent que Moore soit poursuivi pour avoir "acheté" des promesses de vote contre des slips propres.

      J’adore les USA... c’est le cirque permanent.

      Olivier


      • > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
        1er novembre 2004 , par ISRAEL HUMILIE LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX,
          [Synoptique]

        DESENGAGEMENT » : ISRAEL HUMILIE LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX, QUI COURBERONT ENCORE L’ECHINE Le gouvernement israélien a publiquement fait savoir, mercredi, que le « plan de désengagement de la bande de Gaza » cher à Ariel Sharon n’était en réalité qu’une ruse, destinée à indéfiniment geler la question des territoires palestiniens occupés.

        Le « plan de désengagement » de Gaza a toujours été une supercherie, et les tueries perpétrées à grande échelle ces 8 derniers jours l’illustrent de manière particulièrement sanglante.

        Pourtant, l’ensemble des « grands pays », dont la France, ont eu depuis un an l’hypocrisie de faire semblant de croire à la réalité de ce plan, considérant qu’il s’agissait d’une démarche raisonnable de la part d’Ariel Sharon, « allant dans le bon sens » vers une solution plus globale du conflit.

        Patatras ! Convaincu que son impunité est éternelle, le gouvernement israélien claironne à présent qu’il s’est agi depuis le début, c’est-à-dire depuis près d’un an maintenant (période pendant laquelle la population de colons juifs dans la bande de Gaza n’a même pas diminué, mais augmenté, passant de 7.500 à 8.000 personnes), d’une sinistre plaisanterie.

        « Le plan de désengagement ? Pour nous, cela n’a jamais été autre chose qu’une opération visant à geler le processus de paix », déclare dans une interview à paraître dans Haaretz le principal conseiller politique de Sharon, Dov Weisglass.

        « Et en gelant le processus de paix, nous empêchons l’avènement d’un Etat palestinien, et toutes discussions sur les réfugiés, les frontières et Jérusalem. Pratiquement, tout ce projet qu’on appelle l’Etat palestinien, avec ce que cela implique, a été rayé sine die de l’ordre du jour. Et nous avons reçu toutes les garanties et autorisations nécessaires : c’est-à-dire, la bénédiction du président et des deux chambres du parlement américain », ajoute-t-il.

        « Le désengagement, c’est vraiment un flacon de chloroforme. Il nous apporte la dose de chloroforme suffisante pour qu’aucun processus politique ne soit engagé avec les Palestiniens », conclut cyniquement Weisglass.

        Gageons cependant que cet aveu n’entraînera aucune réaction de la part de ceux qui ont cherché à nous vendre la salade de Sharon, dont le gouvernement français.


        • > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
          1er novembre 2004 , par ASSOCIATION FRANCO-ISRAELIENNE, Je te dis !
            [Synoptique]

          "La France condamne l’opération israélienne ’Jours de repentir’ qui se poursuit dans la bande de Gaza et dont le nombre de victimes ne cesse de s’accroître", a déclaré lundi la porte-parole du Quai d’Orsay Cécile Pozzo di Borgo. "Je vous rappelle les propos du ministre tenus à Rome samedi dernier : ’Il n’y a pas d’issue au conflit dans la violence. Il faut que cesse cette violence et il faut regagner la table des négociations’", a-t-elle ajouté lors du point de presse quotidien du ministère des affaires étrangères.

          Ça, ce sont les mots. Et puis, il y a la réalité. Les drones, ces avions sans pilote utilisés par l’aviation sioniste dans son opération sanglante contre Gaza (72 morts en six jours), sont de deux types : drones de reconnaissance et drones lance-missiles. Les deux types de drones sont le fruit diabolique de la coopération militaro-industrielle franco-israélienne. Dassault, EASD et Thalès, et l’État français sont co-responsables des crimes de guerre commis par les sionistes à Gaza. Pour cela, ils devront se repentir un jour.


          • > MUR, le film de Simone Bitton sorti en salles mercredi 20 octobre
            1er novembre 2004 , par Pire encore, l’amitié israélo-turque : Tu y crois ça...
              [Synoptique]

            L’amitié israélo-turque traverse une zone de turbulence La tension monte entre la Turquie et Israël au moment où l’OTAN se réunit à Istanbul. Le dernier différend entre les deux pays a conduit la compagnie d’aviation israélienne El Al à annuler ses vols vers la Turquie.

            Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan - AFP

            “Israël tentera cette semaine de résoudre la crise aérienne qui l’oppose à la Turquie, mais si aucune solution n’émerge durant cette période une ‘décision immédiate’ sera prise, a décidé le dimanche 27 juin un groupe de travail du gouvernement israélien”, rapporte le quotidien de Tel-Aviv Ha’Aretz. “Comme le différend ne repose que sur une seule question, permettre aux agents de sécurité d’El Al d’être armés dans les zones de contrôle dans les aéroports turcs, nous croyons que la diplomatie résoudra la crise”, affirme le ministre des Affaires étrangères israélien Silvan Shalom, cité par le Jerusalem Post.

            La déclaration du ministre Shalom ne parvient cependant pas à rassurer le Los Angeles Times, qui voit dans cette crise le signe “d’une escalade dans la guerre des mots entre la Turquie et son plus proche allié dans la région [Israël]”. La “relation spéciale” qui lie les deux pays avait déjà été passablement secouée au cours de la semaine du 21 juin 2004. L’hebdomadaire américain The New Yorker a en effet publié un article de son célèbre journaliste Seymour Hersh - celui-là même qui a révélé les sévices imposés par des soldats américains aux détenus irakiens dans la prison d’Abou Ghraib - qui rapporte que les services secrets israéliens entraînent des commandos kurdes dans le nord de l’Irak à la frontière avec la Turquie.

            Des Kurdes vivent aussi en Turquie et demandent plus d’autonomie pour leur région. Ankara craint un réveil des aspirations séparatistes de cette minorité en vue de former un Kurdistan qui rassemblerait les minorités kurdes dispersées entre la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie. Le Parti des travailleurs kurdes (PKK) a d’ailleurs annoncé le mois dernier la fin de son cessez-le-feu qui durait depuis cinq ans et qu’il recommencerait à cibler des civils turcs.

            Hersh explique dans son article que “les services secrets et des militaires israéliens entraînent actuellement au Kurdistan des commandos kurdes et opèrent aussi dans les zones kurdes en Iran et en Syrie”. L’intention principale d’Israël serait de contrebalancer la montée en puissance des milices chiites en Irak, mais ces faits ont été reniés par les autorités israéliennes. L’histoire a tout de même fait grincer des dents le ministre des Affaires étrangères turc, Abdullah Guhl, qui a déclaré, mardi 22 juin : “Bien sûr, nous devons croire ce qu’[Israël] nous dit. J’espère que nous ne serons pas déçus.”

            Un changement de ton a cependant été remarqué en provenance d’Ankara à propos d’Israël. “Au cours des derniers mois, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a condamné les attaques israéliennes dans les Territoires palestiniens, les qualifiant de ‘terrorisme d’Etat’”, remarque L.A. Times. “Erdogan a en outre demandé en mai 2004 à un ministre israélien de lui expliquer la différence entre ‘des terroristes qui tuent des civils israéliens et Israël qui tue des civils aussi’”, rapporte l’hebdomadaire britannique The Economist.

            Henri Barkey de l’université Lehigh en Pennsylvanie, interviewé sur la question par le L.A. Times avance que si la “relation spéciale” a pris du plomb dans l’aile, c’est simplement que la Turquie a de “nouveaux amis.” Ce spécialiste des questions turques explique ainsi que “la Turquie a moins besoin des Etats-Unis et d’Israël maintenant que l’Union européenne a signalé son intention d’ouvrir les pourparlers en vue de son adhésion éventuelle à l’Europe.”


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    1er novembre 2004 , par NOUVELLE CHASSE AUX SORCIERES, CONTRE LE JOURNALISTE ALAIN MENARGUES   [Synoptique]

    NOUVELLE CHASSE AUX SORCIERES, CONTRE LE JOURNALISTE ALAIN MENARGUES

    Une nouvelle tentative de chasse aux sorcières est en cours, à Radio France Internationale et avec l’appui impudent du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères (un nommé Hervé Ladsous), contre le journaliste Alain Ménargues, de Radio-France International (RFI), coupable de voir en Israël un « Etat raciste ».

    En réalité, les détracteurs d’Alain Ménargues ne lui reprochent pas seulement de qualifier de la sorte, à juste raison d’ailleurs, cet Etat fondé sur des critères ethnico-religieux, mais surtout les informations, pertinentes et inédites, fournies par ce journaliste d’expérience, sur les crimes d’Ariel Sharon et plus généralement de l’Etat israélien.

    Faisant fi de toute déontologie, les médias ont massivement boycotté, au printemps dernier, la sortie du livre de Ménargues « Les secrets de la guerre du Liban » (Albin Michel, 554 pages, 24 ?), qui contient pourtant une information exclusive et importante, un « scoop » comme on dit dans le jargon de la profession : la participation, directe, de soldats de l’armée israélienne, au massacre des Palestiniens à Sabra et Chatila.

    Le récit de Ménargues, qui fut correspondant de Radio-France pendant plus de 15 ans au Proche-Orient et présent à Beyrouth en septembre 1982, apporte après des années d’enquête un faisceau d’informations concordantes sur le fait que l’armée israélienne, sous le commandement d’un certain Ariel Sharon, n’a pas seulement fourni la logistique à ses supplétifs de l’extrême-droite libanaise pour perpétrer le massacre.

    Elle a aussi « mis la main à la pâte », ses commandos de l’unité spécialisée Saryeret Mat’kal assassinant de manière ciblée, d’une balle dans la nuque, plusieurs dizaines d’intellectuels et professionnels palestiniens désarmés, infirmières, avocats ou journalistes. Les camps de Sabra et Chatila, au moment du crime, étaient vides de combattants palestiniens.

    La thèse officielle israélienne complaisamment épousée jusqu’à présent par l’ensemble des médias et gouvernements, était que l’armée -et son ministre de tutelle Ariel Sharon- avait été « négligente », en ne mettant pas fin au carnage qui se perpétrait sous ses propres yeux (Israël occupait militairement Beyrouth avec des milliers d’hommes au moment des faits ; le QG de l’armée israélienne surplombait même les camps de réfugiés de Sabra et Chatila ).

    Aujourd’hui, Alain Ménargues sort un nouveau livre, « le Mur de Sharon » (une co-édition France Inter/ Presses de la Renaissance, 300 pages, 18 ?).

    L’ouvrage, commentent les éditeurs, « fait un état des lieux saisissant de ce projet pharaonique qui, réalisé au mépris des résolutions de l’ONU, anéantit toute chance de réconciliation des deux frères ennemis ».

    Dans la conclusion de son enquête, Alain Ménargues, qui est aujourd’hui directeur-général adjoint de Radio-France Internationale, dénonce la fusion, désormais totale, de l’idéologie sioniste dominante en Israël, avec les préceptes les plus rétrogrades trouvés dans la Torah : l’enfermement sur soi-même, au nom d’une imaginaire pureté du Juif par rapport au non-Juif.

    « Israël s’enferme. Israël s’isole. Avec ce mur, ses habitants seront plus que jamais coupés des réalités de la région. Les juifs européens se sont battus pendant deux siècles pour sortir des ghettos, pour faire tomber le mur de la ségrégation et de l’arbitraire. Celui que les Israéliens construisent aujourd’hui illustre leur peur de l’avenir, leur impuissance, leur désespoir. Il est tel une ultime expression physique de l’une des maximes les plus importantes de l’enseignement juif : ‘Erige un Mur autour de la Torah’

    « Le mur de Sharon est aussi ce mur autour de la Torah, car, comme me l’a dit l’un de ses soutiens politiques : ‘si vous laissez un goy circuler librement, tôt ou tard, il tue un juif’ », écrit l’auteur, avant de conclure : « pour qu’un avenir de paix et de justice ait une chance, il est indispensable qu’Israël devienne, enfin, un pays comme les autres ».

    Nous recommandons à chacun des lecteurs de cette page (y compris aux détracteurs de Ménargues, s’ils ont un minimum d’honnêteté intellectuelle) de lire les deux livres du reporter.

    COMMUNIQUE DE LA CCIPPP

    Nous venons par ailleurs de prendre connaissance d’un communiqué de la CCIPPP, auxquels nous nous associons, et qui invite chacun d’entre nous à réagir rapidement auprès du ministère des Affaires étrangères et de RFI.

    Voici le texte de ce communiqué :

    Communiqué du 17 octobre 2004

    L’ensemble des personnes et associations ayant à cœur l’établissement d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, sont indignées par la campagne de calomnies et les pressions en vue de sanctions à l’encontre de M. Alain Ménargues, directeur de l’information de RFI pour ses propos condamnant la politique raciste du gouvernement Sharon. En effet, au moment où l’armée israélienne vient une fois de plus, dans la quasi indifférence des gouvernements démocratiques, de montrer le mépris qu’elle a de la vie des Palestiniens, de l’opinion internationale mais aussi de la paix en menant une invasion meurtrière des territoires palestiniens (120 morts et 500 blessés lors de l’opération « jours de pénitence »), au moment où seules des sanctions internationales pourraient freiner cette escalade de la violence et un déni de justice menaçant les deux peuples, nous dénonçons avec vigueur les tentatives de faire taire ceux qui, comme M. Alain Ménargues, en dépit du lâche silence de la plupart des médias et des multiples intimidations, refusent d’étouffer leur conscience. Face au racisme, à l’injustice et au cynisme guerrier, l’histoire nous l’apprend, il ne peut y avoir de devoir de réserve comme le prétendent ses détracteurs. Il y a en revanche, une obligation d’indignation et c’est tout à l’honneur de M. Ménargues de s’y être conformé.. Il est urgent de nous mobiliser et de protester contre les menaces d’éviction qui pèsent sur ce dernier et qui n’ont pas d’autre objectif que d’infléchir la ligne éditoriale de RFI au détriment du peuple palestinien.

    Appelez d’urgence le standard de RFI au 01-56-40-39-24 et protestez auprès de M. Schwarz, PDG de RFI et auprès du ministère des affaires étrangères (ministère de tutelle de la station RFI) au 01-43-17-53-53.


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    1er novembre 2004 , par Le rapport Rufin (1)   [Synoptique]

    Le rapport Rufin (1) aura surtout fait parler de lui pour ses propositions ahurissantes sur le conflit moyen-oriental, puisqu’il proposait rien de moins que la criminalisation de l’antisionisme, mesure extrême que même Israël n’a pas prise. Rufin, plus sioniste que Sharon ? Il n’est pas interdit de le penser.

    Son rapport contient cependant pas que cette proposition ahurissante. Il révèle, par exemple, que des réunions hebdomadaires ont lieu entre représentants du CRIF et du ministère de l’intérieur (2), sans aucune mention de réunions hebdomadaires avec les représentants du CFCM. Il affirme que racisme et antisémitisme doivent être traités séparément, conformément aux revendications de nombreuses organisations communautaires juives (3). Rufin déclare en outre "totalement irrecevable" toute tentative de mettre en balance l’antisémitisme avec les actes racistes frappant d’autres communautés ethnico-religieuses (4). Il assimile le terme feuj (juif en verlan) à un antisémitisme du quotidien, sans faire de remarque équivalente pour le terme beur (5). Il écrit, visant implicitement la communauté maghrébine, qu’un "effet de communauté" peut amener à une banalisation de l’antisémitisme, ce qui équivaut à traiter la communauté maghrébine d’intrinséquement antisémite (6). Il recommande que les faits d’antisémitisme en milieu scolaire (il ne se prononce pas à cet égard sur les autres formes de racisme, qui ne présentent pas à ses yeux la même dignité) soient systématiquement portés à l’attention de la police et de la justice (7). Il propose que le génocide juif et le négationnisme fassent l’objet d’un enseignement spécifique pour les étrangers primo-arrivants, qui suivent les formations dans le cadre du Contrat d’accueil et de formation (8). Il écrit maladroitement : "le FN a nettement infléchi sa position à l’égard des Juifs...il concentre prioritairement ses attaques sur l’immigration. Cette évolution ne doit pas pour autant inciter à l’optimisme...", laissant ainsi entendre, ce qui n’est sûrement pas voulu, que le passage de l’antisémitisme au racisme anti-immigrés serait une évolution positive (9). Il fait également une allusion voilée à la procédure lancée contre la chaîne de télévision Al Manar, du Hezbollah libanais (10). Se concentrant encore une fois sur l’antisémitisme au détriment de toute autre forme de racisme, Rufin se demande, dans une litanie assez surprenante dans un rapport officiel : "Où sont les chanteurs, les artistes, qui se mobilisent pourtant volontiers pour les famines en Afrique ? Où est la foule de Carpentras ? (...) Que des footballeurs en vue, des chanteurs de rap, des vedettes de la télévision se mobilisent à l’appui d’une campagne dont le slogan serait « Qui que vous soyez, ne touchez pas aux juifs de France ! », la portée serait toute autre" (11). Il écrit "ce dont il faut convaincre les Français, c’est que l’antisémitisme est l’ennemi commun des Juifs et de la République", sans étendre cette remarque, fort juste, aux autres formes de racisme (12). Il affirme que le génocide juif "doit garder sa valeur singulière, universelle, unique", ce qui l’entraîne dans la controverse de l’unicité du génocide juif par rapport aux autres génocides (13).

    Le morceau de bravoure, si l’on ose dire, se trouve sous l’intitulé "Lutter contre l’esprit de Durban", du nom de cette conférence anti-raciste organisée par l’ONU et controversée en raison des dénonciations d’Israël qui s’y produisirent. Sous cette rubrique, Rufin assimile l’antisionisme radical à de l’antisémitisme. Plutôt que de commenter, il convient ici de reproduire les propos de Rufin, dont le caractère partisan est patent : "cet antisionisme moderne est né au confluent des luttes anticoloniales, anti-mondialisation, anti-racistes, tiers-mondistes et écologistes. Il est fortement représenté au sein d’une mouvance d’extrême gauche altermondialiste et verte. Dans cette représentation du monde, Israël, assimilé aux Etats-Unis et à la mondialisation libérale, est présenté comme un Etat colonial et raciste qui opprime sans fondement un peuple innocent du Tiers-monde" (14). Encore plus fort : Rufin fait un lien allusif entre la conférence de Durban et le 11 septembre...

    Sur une note bienveillante, Rufin souligne que tous les écologistes et altermondialistes ne sont pas antisionistes, ce qui, dans son vocabulaire, les absout d’antisémitisme ...

    Ce n’est pas tout : s’aventurant imprudemment sur le terrain du conflit israëlo-palestinien, Rufin écrit en toutes lettres que le droit au retour des réfugiés palestiniens, principe de droit international public affirmé tant par l’assemblée générale de l’ONU que par le Conseil de sécurité, met en danger la survie d’Israël : "on découvre facilement que cet antisionisme n’est pas la simple critique conjoncturelle d’une politique mais bien une remise en cause des fondements même de l’Etat d’Israël. Depuis le lancement de l’Intifada Al-Aqsa par Yasser Arafat, le discours est en effet nettement régressif. Alors que les accord d’Oslo établissaient clairement la reconnaissance par tous du droit à l’existence et à la sécurité d’Israël, la thématique nouvelle du « droit au retour » des réfugiés palestiniens remet en question la survie même d’un Etat où les juifs du monde entier peuvent trouver la sécurité" (16).

    Ce passage ahurissant, dont on peut se demander ce qu’il fait dans un rapport officiel sur le racisme et l’antisémitisme en France, adopte au passage la thèse officielle du gouvernement israëlien, selon laquelle l’intifada aurait été déclenchée sur ordre d’Arafat, et semble faire implicitement de l’affirmation du droit au retour des réfugiés palestiniens un appel à l’éradication de l’Etat d’Israël. Comme Rufin propose de criminaliser l’antisionisme radical, un petit avertissement aux professeurs de droit international public en France : évitez de donner un cours sur la question palestinienne, vous risqueriez de vous retrouver derrière les barreaux...Rufin semble lui-même remarquablement mal informé de la question palestinienne, puisqu’il indique, à la note 31 à la page 30, que l’accusation de racisme ou d’apartheid contre un Etat, en l’occurence Israël, serait jusitifié si des arrêts de la Cour internationale de justice ou des résolutions du Conseil de sécurité allaient en ce sens. Il se trouve que l’assemblée générale de l’ONU ainsi que plusieurs rapporteurs spéciaux de l’ONU en Palestine ont affirmé maintes fois qu’Israël se rendait coupable de discrimination raciale...mais c’est peut-être à dessein que Rufin ne les inclut pas dans la liste des organes onusiens dotés du monopole de qualifier un Etat de raciste...

    Le bêtisier rufinesque ne s’arrête pas en si bon chemin : "En légitimant la lutte armée des Palestiniens quelle qu’en soit la forme, même lorsqu’elle vise des civils innocents, l’antisionisme propose une lecture radicale de l’actualité, propre à légitimer les actions violentes commises en France même" (17) - on remarquera que le sionisme, qui amène certains de ses sectateurs à justifier les violences tuant des civils palestiniens innocents, ne fait l’objet d’aucun commentaire.

    Ce n’est pas fini : "L’antisionisme est en effet amalgamé à des thématiques auxquelles les jeunes sont sensibles : l’avenir de la mondialisation, les dangers écologiques, la pauvreté croissante du Tiers-monde. Lorsque des militants de la confédération paysanne passent de l’action violente ici à des opérations de soutien à la direction du Fatah là-bas, le mécanisme d’identification à la cause palestinienne des jeunes en déshérence tourne à plein, d’autant plus s’ils sont d’origine arabe et/ou de confession musulmane. L’intervention de penseurs « islamistes modérés », dont le discours reste ambigu complète cette identification et la prolonge. Derrière les critiques violentes qui assimilent le sionisme au nazisme, on entend, en écho subliminal, la voix interdite mais bien relayée des terroristes islamistes qui généralisent le combat et affirment « qu’il faut attaquer les Juifs partout où ils se trouvent »" (18). Dans un amalgame qui donne le vertige, Rufin mélange le Fatah, la Confédération paysanne de José Bové, les intellectuels musulmans modérés à la Tariq Ramadan, des jeunes en "déshérence", des terroristes islamistes et un appel "à attaquer le juif partout où il se trouve"...Encore une fois, la base empirique de ces observations semble avoir le même degré de certitude factuelle que les communiqués officiels du gouvernement israëlien...

    S’érigeant policier de la pensée sioniste, Rufin remarque que "notre arsenal juridique, s’il est adapté à la prévention et à la répression des formes classiques d’injures à caractère racial et des actes de violence ou de discrimination, se montre extrêmement démuni quant aux formes nouvelles de l’antisionisme radical (...) Ce qu’il s’agit de sanctionner c’est le retournement pervers et diffamatoire du racisme contre ceux-là même qui en ont été victimes à un degré inégalé. Les accusations de racisme, d’apartheid, de nazisme portent des implications morales extrêmement graves. Elles ont, dans la situation où nous nous trouvons aujourd’hui des conséquences majeures qui peuvent, par contagion, mettre en danger la vie de nos concitoyens juifs. Il est légitime d’imposer par le droit qu’elles ne soient pas portées à la légère. C’est pourquoi nous invitons à réfléchir sur l’opportunité et l’applicabilité d’un texte de loi qui complèterait les dispositions de la loi du 1 juillet 1972 et celles de la loi du 13 juillet 1990 (dite loi Gayssot). Ce texte permettrait de punir ceux qui porteraient sans fondement à l’encontre de groupes, d’institutions ou d’Etats des accusations de racisme et utiliseraient à leur propos des comparaisons injustifiées avec l’apartheid ou le nazisme" (19).

    Le comble est atteint par le paragraphe suivant : "En conclusion, j’ajouterai quelques remarques qui sortent du cadre de ce chantier mais me paraissent devoir le compléter. Il n’est pas concevable aujourd’hui de lutter efficacement en France contre l’antisémitisme dans ses formes nouvelles sans tout tenter pour rééquilibrer l’appréciation par l’opinion publique de la situation au Moyen-Orient. Depuis la « rupture » de 1967, l’image de l’Etat d’Israël n’a cessé de dériver au point de produire à son endroit une véritable anesthésie victimaire. Les civils israéliens bombardés à la roquette, les enfants tués dans des bus par des kamikazes n’émeuvent apparemment personne tandis que la répression organisée par l’Etat hébreu suscite à juste titre l’émotion quand elle atteint des innocents. Bien des facteurs concourent à cette asymétrie. Les carences du droit international humanitaire d’abord qui dénonce avec force les exactions quand elles sont commises par les Etats mais qui ne contraint les mouvements de libération ou de résistance à rendre aucun compte sur les méthodes qu’ils emploient. Comprendre les souffrances endurées de part et d’autre ne veut pas dire excuser ou tolérer mais seulement restituer un peu du tragique de cette situation et s’éloigner de la caricature qui en est faite". En effet, ce paragraphe totalement hors sujet, mais guère plus que les paragraphes précédents, reprend fidèlement les positions des porte-paroles du ministère israëlien des affaires étrangères, selon lesquelles les médias occidentaux seraient anti-israëliens, et donc antisémites.

    La deuxième partie du rapport Rufin, la plus courte aussi, concerne le racisme autre qu’antisémite. On peut y lire des propos tranchant avec le ton ferme et implacable de la partie consacrée à l’antisémitisme : "Ainsi va le racisme, qui en fait un sujet déroutant, à aborder avec prudence. Les « frottements » de la vie en société, particulièrement dans les grandes villes, peuvent faire exploser des paroles à caractère raciste et provoquer un grand tapage. Pourtant, les individus qui y prennent part ne font parfois qu’exprimer avec violence un préjugé. Ils le regrettent et déclarent sincèrement qu’ils ne sont pas racistes. Leur comportement reste isolé, lié à une situation de stress et les mêmes, dans leur vie professionnelle ou sociale peuvent se montrer respectueux et tolérants. (...) Voilà pourquoi, répondre aux manifestations du racisme exige discernement et justice." (20). Ces propos prudents voire lénifiants, visant à ne pas stigmatiser l’auteur de propos racistes, et semblant manifester une certaine compréhension pour ceux "qui ne font qu’exprimer avec violence un préjugé", sont à comparer avec la très grande fermeté des propos à l’encontre d’auteurs d’actes ou déclarations antisémites.

    Rufin surprend par contre positivement en soulignant la nécessité d’éviter une "fracture raciale" entre la police et le pays (21). Il se reprend immédiatement en appelant au discernement face au traitement judiciaire d’actes ou propos racistes en milieu scolaire, contrairement à ce qu’il préconise en matière d’antisémitisme : "Cependant, là encore, il faut faire preuve de discernement dans la judiciarisation des comportements racistes à l’école. Il est capital de distinguer ce qui est superficiel, tel que les injures proférées entre groupes dans le cours de la vie scolaire et ce qui peut devenir une véritable persécution par la mise à l’écart, la stigmatisation violente et parfois l’agression physique d’un élève ou d’un groupe minoritaire et vulnérable. Cette dimension de protection est essentielle dans la réponse scolaire et la judiciarisation qui s’y attache" (22).

    Conclusion : sur les 51 pages du rapport, 33 sont consacrées à l’antisémisme. Les propos tenus (et précités) marquent une rupture fondamentale, sur des sujets relativement controversés, avec les positions officielles de la France, quand ils ne reprennent pas textuellement la position du gouvernement israëlien. Pour le reste, outre quelques bonnes propositions, un déséquilibre flagrant entre le traitement, implacable, de l’antisémitisme, et une attitude beaucoup plus circonspecte sur le racisme autre qu’antisémite. Un rapport biaisé et décevant, malgré quelques bonnes propositions, qui ne peut malheureusement servir de base à une véritable réflexion sur l’action contre tous les racismes en France. Peu étonnant que des organisations communautaristes juives s’en soient emparées avec enthousiasme (23).

    Karim Kettani

    Notes : (1) Disponible en version pdf à l’adresse suivante : http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/c/c2_le_ministere/c21_actualite/2004_10_19_rufin/rapport_Rufin.pdf . (2) Pages 5, 11 et 12 du rapport. (3) Pages 7 et 8 du rapport. (4) Page 9 du rapport. (5) Page 20 du rapport. (6) Page 20 du rapport. (7) Pages 20 et 21 du rapport. (8) Page 22 du rapport. (9) Page 23 du rapport. (10) Page 25 du rapport. (11) Page 26 du rapport. (12) Page 27 du rapport. (13) Page 27 du rapport. (14) Page 28 du rapport. (15) Page 28 du rapport, note 29. (16) Page 28 du rapport. (17) Page 28 du rapport. (18) Pages 28 et 29 du rapport. (19) Page 30 du rapport. (20) Pages 37 et 38 du rapport. (21) Page 39 du rapport. (22) Page 40 du rapport. (23) Voir la réaction du site sioniste proche-orient.info, http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_der_heure.php3 ?id_article=31026 .


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    1er novembre 2004 , par La police française   [Synoptique]

    BORDEAUX : SCANDALEUSE GARDE A VUE DE DEUX MILITANTS DE PALESTINE 33 (Communiqué de presse), 21 octobre - La Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient (CAPJPO) et le mouvement Euro-Palestine demandent la levée immédiate de la scandaleuse garde à vue dont sont victimes, depuis mercredi matin, deux militants de l’association Palestine 33, dans les locaux de la police à Bordeaux, auxquels il est reproché d’avoir affiché des autocollants appelant à boycotter des produits "made in Israël"

    Il leur serait reproché d’avoir mis, dans un supermarché de Bordeaux, des auto-collants marqués « Made in Israel - Apartheid - Boycott » sur des produits alimentaires portant la mention « origine Israël », alors même que ces produits sont dans une large mesure originaires des colonies installées par Israël sur des terres volées au peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.

    La CAPJPO avait elle-même été l’objet d’une tentative d’intimidation judiciaire avec un procès en référé intenté par la LICRA, la chambre de Commerce France-Israël en septembre 2002, après avoir appelé elle aussi au boycott des produits de l’apartheid. Les juges déboutèrent les parties civiles qui furent condamnées à payer les frais de justice, soit 3.000 euros à la CAPJPO.

    Nous constatons que l’aggravation continue des crimes du gouvernement et de l’armée dirigés par Ariel Sharon s’accompagne, en France, de tentatives liberticides pour criminaliser toute dénonciation de ces mêmes crimes. Nous ne cèderons pas à ce chantage.

    Nous nous indignons notamment du fait que l’argent du contribuable ait pu servir à la confection d’un rapport absolument délirant, celui du nommé Jean-Christophe Rufin. Commandité par le ministre de l’Intérieur, ce rapport préconise entre autres des poursuites pénales contre toute personne osant dénoncer l’apartheid mis en œuvre par Israël à l’encontre des Palestiniens, et va jusqu’à assimiler la campagne de la Confédération Paysanne contre les organismes génétiquement modifiés (OGM) ... à de l’antisémitisme ! Le dit rapport était censé traiter « du racisme et de l’antisémitisme », mais son auteur a montré la profondeur de ses propres préjugés, en se définissant, en préambule à l’exposé de sa prose nauséabonde, comme « un Français de souche ».


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      1er novembre 2004 , par OUI au Boycott...
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      Attention à l’origine des dattes que vous achetez ! Djamel M. écrit de Rouen : A l’occasion du Ramadan le marché est inondé de dattes venant de pays tel que l’Algérie, la Tunisie ou l’Égypte mais également d’Israël et de ses colonies qui sont de gros producteurs. Vous pouvez les trouver sous les marques "Carmel", "King Salomon", mais aussi "Jordan River", cette dernière marque permettant la confusion avec des dattes provenant de Jordanie. Il existe aussi d’autres marques. L’écoulement de ces produits se fait majoritairement via des distributeurs de la communauté musulmane ( boucheries-épiceries le plus souvent ). Soyez vigilants car certains de ces commerçants non scrupuleux camouflent la provenance. Sur 3 commerçants les plus importants de la banlieue rouennaise, 2 de ces commerçants vendent ces dattes provenant d’Israël et ses colonies après avoir soigneusement caché l’origine. Merci au troisième de m’avoir permis de déterminer l’origine de la marque suspecte. Les distributeurs que j’ai repérés sur la banlieue de Rouen sont : le PANIER VERT au Petit-Quevilly et le "TRIANGLE" dans le Quartier du Château blanc à Saint Étienne du Rouvray qui sont de gros distributeur dans la région, La boucherie JAWAD ( derrière l’Église St-Julien), la boucherie face au marché place des Emmurés à Saint-Sever. Bien sûr il doit y en avoir d’autres. Après avoir demandé des explications sur l’origine du produit, ils en connaissaient tous la provenance. Une action serait peut-être nécessaire pour informer la population

      Damien


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    1er novembre 2004 , par La police française   [Synoptique]

    BORDEAUX (SUITE) : INTIMIDATIONS POLICIERES A L’ŒUVRE CONTRE DES DEFENSEURS DU PEUPLE PALESTINIEN

    Sakina Arnaud et Philippe Destendeau, deux militants bordelais de l’association Palestine 33, ont finalement été relâchés jeudi soir, au terme d’une garde à vue qui en dit long sur la volonté du gouvernement français, et de son ministère de l’Intérieur, d’intimider les citoyens qui dénoncent les crimes du gouvernement israélien.

    Sakina Arnaud et Philippe Destendeau avaient été interpellés samedi dernier, suite à la plainte du gérant d’un supermarché Champion du centre de Bordeaux, qui leur reprochait d’avoir mis des étiquettes « Made in Israel - Apartheid - Boycott » sur des produits alimentaires eux-mêmes « Made in Israel », à savoir des produits largement produits dans les colonies illégalement installées par Israël en Cisjordanie et à Gaza, sur des terres volées au peuple palestinien.

    L’interpellation avait été suivie d’un contrôle d’identité au commissariat du coin, qui avait duré une demi-heure.

    Mais mercredi matin, la police s’est présentée au domicile de Sakina Arnaud, et l’a emmenée, menottes aux poignets, tandis que les pandores interpellaient à nouveau aussi son camarade Destendeau.

    Commence alors une garde à vue hallucinante. « Pendant la garde à vue, notre domicile a été perquisitionné, les policiers s’attaquant à nos ordinateurs, et les embarquant. Ils ont notamment saisi le fichier nominatif de tous les citoyens ayant signé la pétition que nous avons récemment lancée, et qui demande la suspension de l’accord de jumelage entre la ville de Bordeaux et la ville israélienne d’Ashdod, tant que la municipalité de Bordeaux n’aura pas signé un accord similaire avec une ville de Palestine occupée », raconte Philippe Arnaud, le mari de Sakina.

    Et tout ça pour quoi ? Les deux militants de Palestine 33 se sont vu signifier une mise en examen, au sortir de leur garde à vue. Mais la magistrature locale n’a pas suivi, jusqu’à présent, la flicaille zélatrice d’Ariel Sharon, qui avait la prétention d’incriminer les militants pour « discrimination raciale », rien que çà. Nos deux amis sont mis en examen pour « dégradation d’objets mobiliers », autrement dit d’avoir, éventuellement, abîmé quelques pamplemousses ou jus de fruit produits par le régime d’apartheid.

    La police française, à Bordeaux en particulier, devrait faire preuve d’un peu de pudeur. Car c’est bien cette même institution qui, il y a soixante ans maintenant, exécuta sans états d’âme, d’autres basses besognes, ô combien plus lourdes de conséquences encore : l’arrestation des Juifs, sur ordres d’un haut fonctionnaire nommé Maurice Papon (plus tard préfet de police de Paris, ministre de la République), bientôt suivie d’une déportation sans retour.


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    1er novembre 2004 , par La Palestine attend son Nelson Mandela   [Synoptique]
    Ayman El Hakim

    L’auteur se définit lui-même comme " un cyber-journaliste indépendant et militant"

    Ce qui est écrit est écrit. Rien ne pourra changer cette vérité, ni les médecins tunisiens, ni les médecins jordaniens, ni les médecins égyptiens, ni les médecins palestiniens. Ni l’hôpital américain de Neuilly, ni l’hôpital militaire du Val de grâce ne pourront changer le cours du destin, tout au plus retarder quelque peu l’échéance fatale. Ainsi donc, certains semblent découvrir que le "Vieux" est mortel. On avait fini par croire qu’il était immortel. Abou Ammar se meurt. Yasser Arafat, de son vrai nom Abderraouf Arafat Al Qoudwa Al Husseini, a fêté le 4 août dernier son 75ème anniversaire. Ce n’est pas si mal pour un homme du Tiers-Monde qui toujours débordé d’activité et a vécu de longues années dans des conditions très dures. Son enfermement à la Mouqata depuis 4 ans n’a pas amélioré son état de parkinsonien. À l’heure de sa mort annoncée - le feuilleton peut durer quelques heures, quelques jours ou quelques semaines -, tout le monde s’interroge sur sa succession. Heureusement, le Raïs ne laisse pas de fils adulte, mais seulement une petite fille de 9 ans : une succession dynastique à la syrienne ou à la nord-coréenne est donc exclue, grâce à Dieu. Un ami a lancé jeudi le slogan "TSD" = « Tout sauf Dahlan ! ». Un autre ami a lancé un pari : « Marwan Barghouty sera président au plus tard d’ici 3 ans ! » Encore faudrait-il que les sionistes le libèrent de la prison où il purge une condamnation à plusieurs fois la prison à vie et qu’ils autorisent des élections dans ce qu’on pourrait appeler, à l’allemande, la "Rest-Palästina" (="ce qu’il reste de la Palestine"). Bref, les grandes manœuvres ont commencé, chacun des candidats cherchant à se placer. Le pari sur Barghouty évoque irrésistiblement un autre prisonnier célèbre devenu président : Nelson Mandela. Oui, mais Nelson Mandela a passé 24 ans en prison avant d’être élu président d’une République sud-africaine débarrassée de l’apartheid après 43 ans. Et l’organisation de Nelson Mandela, l’ANC avait un siècle d’existence, ce qui en faisait la plus ancienne organisation politique de libération d’Afrique. Et les antagonistes principaux sud-africains, Blancs ou Noirs, avaient une culture commune, chrétienne en l’occurrence. Et Frederick de Klerk, outre qu’il était un démocrate intelligent, était sous la pression des grands patrons blancs sud-africains qui avaient fait leurs comptes et conclu que l’apartheid leur faisait perdre de l’argent et ne rapportait plus. Et ces patrons tenaient à garder la base de leur richesse, à savoir les mines et les industries, une richesse matérielle bien palpable. Rien de semblable en Palestine/Israël, où l’économie israélienne est presque totalement artificielle, virtuelle même et repose essentiellement sur des jeux d’écriture et des transferts d’argent d’Amérique et d’Europe. Israël ne produit pas grand-chose, comparé à l’Afrique du Sud, son économie est essentiellement parasitaire. Ceux qui en profitent ne veulent surtout pas d’une économie plus saine, orientée vers la production de richesses et de biens et services réellement utiles. Nelson Mandela n’est pas tombé du ciel : il est le produit d’une histoire collective où ont convergé, dans ce qu’elles avaient de meilleur, trois traditions et cultures : la culture traditionnelle des grands peuples africains et de leur résistance à la colonisation, la culture chrétienne importée par les colons et assimilée par les Africains, la culture communiste importée par des immigrants européens. Un des grands hommes de l’ANC a été Joe Slovo, un juif lituanien qui a fait un autre choix que ses coreligionnaires qui ont choisi le sionisme et la Palestine. Résultat : une culture syncrétique adaptée à un peuple métissé et multiculturel. Pourquoi Arafat n’est-il pas devenu un Nelson Mandela ? Tous les Sud-Africains qui ont connu et combattu l’apartheid et se sont rendus en Palestine/Israël disent la même chose : « La situation faite aux Palestiniens par les Israéliens est pire que tout ce que nous avons connu. » Est-ce là l’explication de cette différence ? Pas seulement. Revenons sur l’histoire et sur Abou Ammar. Arafat est un rescapé, un survivant, il a eu sept vies, mais sa baraka (chance) s’est progressivement transformée en chou’m (malédiction). Il aurait pu mourir les armes à la main comme Che Guevara dès le 31 décembre 1964, date de la première action de guérilla du mouvement Fatah, qu’il créa en 1959, alors qu’il était ingénieur au Koweït. Il aurait pu mourir durant les deux ans de clandestinité dont il sortit après la guerre des Six Jours en juin 1967, assassiné par le Mossad israélien ou par les Moukhabarat d’un des régimes arabes qui le pourchassaient. Il aurait pu être tué lors du Septembre noir, la boucherie de Palestiniens organisée par la Légion arabe du roi Hussein en Jordanie en 1970. Il aurait pu mourir empoisonné à la veille de son discours historique du 13 novembre 1974 devant l’Assemblée générale des Nations unies (« Je suis venu porteur d’un rameau d’olivier et d’un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main. ») Il aurait pu être tué cent fois lors de la "guerre civile" qui ensanglanta le Liban à partir d’avril 1975. Lorsque le 30 août 1982, il évacue Beyrouth assiégée par l’armée sioniste et s’embarque pour Tunis à bord d’un bateau envoyé par Mitterrand, il est dans le viseur de dizaines de snipers israéliens qui suivent tous es déplacements. Là aussi, il échappe à la balle fatale (ce ne sera pas le cas de milliers de Palestiniens et de Libanais, notamment les habitants de Sabra et Chatila). Idem lorsqu’il quitte Tripoli le 20 décembre 1983 sous la menace des troupes syriennes et de leurs alliés palestiniens, dissidents du Fatah. C’est en 1988-1989 que l’on commence à comprendre pourquoi les sionistes l’ont épargné. Le 15 novembre 1988, le Conseil national palestinien (CNP, parlement en exil) proclame symboliquement à Alger un État palestinien indépendant avec Arafat comme président, sur 22% du territoire de la Palestine mandataire. Désormais Arafat a abandonné le programme fondateur du Fatah et de l’OLP, qui prévoyait l’instauration d’un seul État démocratique et laïc sur toute la terre de la Palestine historique, avec des droits égaux pour tous, musulmans, chrétiens et...juifs. Il confirme ce virage le 2 mai 1989 quand il a déclare à Paris que la charte de l’OLP est "caduque". C’est l’abandon du projet d’État unique pour tous les habitants de la Palestine et de l’option de la "lutte armée comme seule voie pour la libération de la Palestine". Désormais, Arafat est tombé sous l’influence de la gauche sioniste israélienne, relayée par ses camarades européens de l’Internationale socialiste, les Mendès-France et autres Mario Soares. Il semble que ce soit Uri Avnery qui l’ait convaincu, dans des contacts secrets remontant à 1972 - Avnery ira voir Arafat dans Beyrouth assiégé en 1982 - de renoncer à l’idée d’un seul État pour tous et à se battre pour deux États, afin de préserver l’État juif. En avril 1992, Arafat réchappe encore une fois miraculeusement d’un curieux accident d’avion au-dessus du désert libyen. Auparavant, dans la douzaine d’années de son séjour à Tunis, il aurait pu succomber à un bombardement israélien ou à une opération commando, comme d’autres responsables palestiniens. Il n’en fut rien. À partir du 13 septembre 1993, quand il signe avec Rabin à Washington, la Déclaration de principes sur l’autonomie palestinienne, négociée en secret à Oslo, Arafat devient un otage des sionistes et sa marge de manœuvre se rétrécit considérablement. Et en même temps, Arafat et son équipe, qui n’ont consulté aucune composante de la société palestinienne avant de signer ces Accords, se retrouvent dans la situation des "Judenrat" (les "conseils de juifs") nommés par les nazis pour administrer les ghettos de Pologne pendant la deuxième guerre mondiale. Et ces Judenrat avaient même à leur disposition une "Judenpolizei", une "police juive" chargée des rafles pour les camps. Le patron de l’Autorité palestinienne, un État virtuel, s’expose désormais aux balles ou aux bombes des groupes palestiniens qui n’acceptent pas ce qu’ils considèrent comme une capitulation devant l’État d’Israël. Mais ces groupes sont dirigés par des hommes qui raisonnent et réfléchissent et sont tout sauf des fous furieux. Ils refusent de tomber dans le panneau tendu par les Israéliens, celui d’une guerre civile à la libanaise entre Palestiniens. Cette guerre civile, on l’a frôlée après Oslo, mais on a su l’éviter. En 1988, Arafat avait expliqué aux membres du CNP réunis à Alger qu’il en allait de la Palestine comme d’un match de foot : « Soit on est spectateur assis dans les gradins, soit on est joueur, et on participe au jeu sur le terrain. » Son choix du "terrain" a été une catastrophe, sans doute la deuxième Nakba palestinienne. L’Autorité nationale palestinienne évoque irrésistiblement l’armée des frontières algériennes. Celle-ci, installée au Maroc, fit une entrée en force en Algérie durant le premier été de l’indépendance et installa Ben Bella et Boumediene au pouvoir après avoir "bousculé" les maquisards algériens de l’intérieur, dont quelques milliers furent exécutés sous couvert d’exécutions de "harkis". De la même manière, Arafat a mis au "pouvoir" des Palestiniens de l’extérieur, au détriment des Palestiniens de l’intérieur. C’est la raison principale de la révolte des Tanzims, ces jeunes combattants, souvent fils de notables traditionnels, exclus du "pouvoir". Abou Ammar n’aura pas une mort glorieuse. Ce dictateur du détail, capable de réveiller tout son staff à 3 heures du matin pour faire une réunion d’urgence sur des questions de détail insignifiantes a fait son temps. Comme dit le proverbe arabe : « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. » Malgré toutes ses erreurs, considérées par certains comme des trahisons, surtout à partir de 1988, Arafat n’a jamais eu qu’un pouvoir relatif, à cause des contre-pouvoirs fort actifs dans la société palestinienne. Nous garderons de lui le souvenir du combattant de 1947-1948, de 1965-1982, plutôt que de l’homme vieillissant souriant béatement à une plaisanterie cynique d’Yzthak Rabin à Washington : « Le sport national juif, c’est la tchatche. De ce point de vue, je crois que le président Arafat est devenu...juif. » Désormais, la Palestine attend son Nelson Mandela. Pour cela, il faudra sans doute que l’Autorité virtuelle palestinienne disparaisse et que les organisations palestiniennes inventent mille nouvelles formes de résistance et d’organisation, ancrées dans les traditions, les potentialités et l’inventivité de leur peuple. Cela, de plus en plus de militants palestiniens l’ont compris. Jusqu’au propre Fatah, fondé par Abou Ammar, qui déclarait en décembre 2003 : « sacrifier l’Etat palestinien à l’obtention effective du retour des réfugiés servirait la stratégie palestinienne globale, alors que sacrifier le droit au retour des réfugiés afin de monnayer un pseudo-État à la souveraineté limitée (comme actuellement) revient à sacrifier les droits, les rêves et les aspirations de notre peuple. » Et le tapage autour de l’agonie d’Arafat, tout comme le psychodrame du vote du "plan Sharon" à la Knesset, ne doit pas nous faire oublier qu’en terre de Palestine, chaque jour, des innocents meurent sur le coup, sans médecins à leur chevet. La plus récente créature innocente qui a été assassinée par l’occupant avait neuf ans. Elle s’appellait Rania Karram. Elle se trouvait devant sa maison à Khan Younès. Elle a été atteinte par les tirs des soldats qui "protègent" les colons de Gush Katif. Elle n’a pas fait la Une des journaux, mais elle vit dans nos cœurs. Merci à Marcel, Ahmed, Silvia, Ginette, Alain et Kamal pour avoir alimenté la réflexion à la base de cet article.


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    31 octobre 2004 , par Le saviez-vous ? FRANCE TERRE D’ASILE !!!!!!!!!   [Synoptique]
    DEGOUTER

    « KKL pour Tsahal » : un « joli titre » pour une « noble cause » : grande tournée de la Troupe de l’Armée de l’Air Israélienne en France en novembre ! Le KKL (Fonds national juif) organise en novembre une “grande tournée” de la Troupe de l’Armée de l’Air Israélienne dans sept villes françaises. Objectif de la tournée : collecter de l’argent qui servira à créer des « aires de détente et de rencontres "Parents - Soldats", à l’entrée des bases de Tsahal dans le Néguev. » C’est que les soldats des forces d’occupation ont besoin de se reposer entre deux missions harassantes à Gaza, dans le Naqab ou en Cisjordanie ! Et le Néguev nettoyé de ses bédouins, c’est si reposant ! Cette nouvelle opération de propagande et de soutien direct à une armée commettant chaque jours des crimes de guerre suscite de nombreuses réactions d’indignation. Tout le monde se souvient des galas “pour le bien-être du soldat israélien” organisés au printemps dans plusieurs villes. À Paris, le concert avait du se replier dans une synagogue après le refus des propriétaires de salles de les louer pour cette opération. On trouvera ci-dessous un dossier complet sur cette opération, avec les indications utiles pour tous ceux qui veulent protester contre cette propagande de guerre scandaleuse. • Présentation officielle de la tournée par KKL • Calendrier de la tournée • Premières réactions • Qu’est-ce que le KKL ?

    Présentation officielle de la tournée par KKL Voici comment KKL présente son opération : « Cette année le Keren Kayemeth LeIsraël se mobilise pour TSAHAL, l’Armée de Défense d’Israël, dans le cadre de sa campagne de développement du Néguev. C’est un joli titre " KKL pour TSAHAL ", mais avant toute chose, une noble cause. En effet, vous le savez certainement, en Israël, filles et garçons, vers l’âge de 18 ans, sont enrôlés dans l’armée pour une période de 2 ou 3 ans. La majorité de ces jeunes servent dans des bases militaires éloignées de leur domicile et ne rentrent pas chaque semaine dans leurs familles. La plupart des bases militaires acceptent la visite des familles, mais n’ont pas de structures d’accueil pour les recevoir. Le KKL a créé d’agréables et verdoyants lieux de rencontres abrités par des arbres, des pergolas et installé des bancs, des tables, des jeux pour les enfants, afin que les familles et les soldat(e)s puissent se retrouver, ENSEMBLE, REUNIS, dans le confort de la nature aménagée par le KKL. En période de service militaire, le quotidien est rarement facile pour ces enfants, qui n’ont que 18 ans. Etre séparé de sa famille, de ses frères et sœurs, de ses parents, c’est éprouvant. Et vous pouvez imaginer qu’il est assez difficile de porter un " barda " de 42 kilos, un casque et un fusil toute une journée ; difficile aussi de ne pas avoir son père ou sa mère près de soi le soir... difficile de ne pouvoir se confier à un être cher, quand on sort à peine de l’adolescence. En soutenant et en participant à notre action, vous allez contribuer à la création de ces espaces verdoyants, vous allez contribuer au rapprochement des familles et des soldat(e)s et vous allez encourager et promouvoir ce lien unique entre le KKL et TSAHAL en développant des projets au profit des soldats. Vous ferez partie de cette chaîne humaine qui unit le peuple à l’armée. L’armée israélienne est une véritable armée populaire, car ce sont nos jeunes qui donnent 3 années de leur vie pour notre sécurité, et TSAHAL, c’est la sécurité directe et indirecte des juifs du monde entier. Ce sont eux notre fierté, ils sont notre TIKVA, notre espoir, ils sont le futur de notre Etat, ils sont les garants de notre indépendance. Ce sont eux qui font flotter le drapeau de la liberté pour les juifs du monde entier. Pour encore mieux vous faire connaître TSAHAL, le KKL va organiser en novembre une grande tournée de la Troupe de l’Armée de l’Air Israélienne. (Lahakat Hel Avir). Un tour de chant, des projections vidéos, des surprises, pour vous, dans toute la France. »

    Calendrier de la tournée TOULOUSE : Lundi 15 Novembre à 20 H.30 Espace du Judaïsme : 2 Place Riquet, 31000 - TOULOUSE Réservations : K.K.L. > Tél. 05 62 73 45 59 Pour protester : http://www.mairie-toulouse.fr/Contacts/Contacts.asp

    MONTPELLIER : Mercredi 17 Novembre 2004 à 20 H.30 Maison de Tibériade - Rue Edouard Villalonga Réservations : 04 99 58 35 80 > Demander Gisèle. Pour protester : http://www.ville-montpellier.fr/vmtv/fr/outils/model/model.php ?id=00_contact

    LYON : Jeudi 18 Novembre 2004 à 20 H. Salle Rameau : 29, rue de la Martinière - 69001 Lyon Réservations : KKL Lyon > 3, rue Grenette - 69002 Lyon Tél. : 04 78 38 04 64 Pour protester : http://www.mairie-lyon.fr/vdl/sections/fr/entete/contactez-nous (la salle Rameau est municipale)

    MARSEILLE : Samedi 20 Novembre - 20 H.30 Espace Damyel : Place de l’Amiral Muselier - 13008 MARSEILLE Réservations : K.K.L. : 2 Bis Rue Fargès - 13008 MARSEILLE Tél. 04 91 53 39 74 - email : kkl.psarfati@wanadoo.fr Pour protester : maire-de-marseille @mairie-marseille.fr

    METZ : Mercredi 24 Novembre à 20 H. Centre Communautaire > Salle Galil 39, rue du Rabbin Elie Bloch - 57000 Metz Réservations : Communauté Israélite de Metz / KKL : Tél. 03 87 75 04 44 Pour protester : hotline@mairie-metz.fr ; cabinet@mairie-metz.fr

    STRASBOURG : Jeudi 25 Novembre 2004 à 20 H. Centre Communautaire de la paix : 1A rue René Hirschler - 67000 Strasbourg Réservations : KKL : 1A, rue René Hirschler - 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 35 54 26. Pour protester : courrier@cus-strasbourg.net

    PARIS : Lundi 29 Novembre 2004 à 20 H. au Théâtre du Gymnase : 38 Bld. de Bonne Nouvelle - 75010 PARIS Réservations : K.K.L : 11 Rue du Quatre Septembre - 75002 PARIS Tél. 01 42 86 88 88 - mail : info@kkl-france.org Pour protester : theatredegymnase@wanadoo.fr

    En décembre, des concerts sont prévus à Rome, Genève et Milan...

    Premières réactions

    L’organisation raciste KKL reçoit en France la troupe de l’armée d’occupation Tsahal. par Elias Davidsson, Reykjavik, 23 octobre 2004. Courriel : edavid@simnet.is

    Les Etats européens sont tous signataires de la Convention internationale pour l’abolition de toutes formes de discrimination raciale. Selon cette Convention les Etats sont tenus à interdire les organisations racistes, c’est-à-dire des organisations qui, entre autres, prônent la discrimination raciale (telle qu’elle est définie dans la Convention). Le KKL, l’Agence juive et d’autres organisations sionistes sont des organisations qui favorisent la discrimination raciale contre des non juifs en Israël. Ce ne sont pas des organisations charitables. Ce sont des organisations de développement rural et urbain dont le but est de favoriser exclusivement des juifs, en déniant aux non juifs l’accès à la terre et au choix de domicile. Cette politique est de fait une autre version du "nettoyage ethnique". Des organisations sionistes, comme le KKL et l’Agence juive, opèrent librement en France et collectent des fonds pour financer la politique discriminatoire, la colonisation des territoires occupés par des juifs, l’oppression des non juifs et le régime d’occupation maintenu par Israël. Est-il acceptable que les membres de forces armées d’un pays qui commet quotidiennement des crimes de guerre, puissent entrer en France ? Combien d’années faudra-t-il encore attendre pour que les organisations des droits de l’homme, les organisations de solidarité avec le peuple palestinien et les organisations progressistes, réagissent et finissent par exiger de leurs autorités l’interdiction du KKL et de l’Agence juive en tant qu’organisations racistes ? Pourquoi est-il toléré que des organisations qui soutiennent un régime oppressif et raciste puissent opérer en toute impunité en France tandis que des individus qui expriment des doutes sur des faits historiques sont traduits en justice ? Est-ce là le sens de la justice qui prévaut en France ?


    fil: > Qu’en panez-vous de ce sondage
    29 octobre 2004 , par Visiteur   [Synoptique]

    Les Israéliens racistes envers leurs compatriotes éthiopiens

    11:12 | 28 octobre, 2004

    75% des Israéliens refusent que leurs enfants se marient avec des Ethiopiens, selon un sondage réalisé par l’Institut Geographica. 11% des Israéliens considèrent que les Ethiopiens sont primitifs, et 10% sont convaincus qu’ils ne sont pas juifs.

    25% refusent que leur progéniture étudie avec des Ethiopiens.

    Bien que les Ethiopiens vivent en Israël depuis vingt ans, travaillent, étudient et effectuent leur service militaire, la société israélienne peine toujours à les considérer comme des compatriotes.

    © Jerusalem Post Edition Française - 2004


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