Accueil Dieudonné PHASE II (Archive octobre 2004 à mars 2005)
PHASE I PHASE II (ICI) PHASE III(ACTIF) PHASE IV(ACTIF)
Accueil
Perso   Alternatif   Forums   INTOX->INFO   Mimonatif   Riposte   Soutien






brèves de rubrique...

jeudi 30 décembre
Tous les dictionnaires français arabophobes et paradoxaux ? Sémite et Antisémite

mardi 19 octobre
Une nouvelle victime du sionisme : Alain Menargues démissionné

jeudi 4 mars
Critiquer un soir Israël, Critiquer des extrêmistes sionistes terrorisants à Lyon...

lundi 1er mars
Lettre à l’Elie miné, pris dans la beauf’musique

vendredi 27 février
Chantons pour soutenir DIEUDO

jeudi 26 février
Video-Interview à Génève : Visionner en ligne

mercredi 25 février
A la suite de menaces anonymes... En France

lundi 23 février
Rapprochements intéressants : Moteur de Recherche de vérités

samedi 21 février
Jevois Rouge

vendredi 20 février
Pourquoi je soutiens Dieudonné





En bref !

Samedi 22 janvier 14h devant France 2, contre l’islamophobie dans les médias

lundi 17 janvier 2005

Mouvement pour la Justice et la Dignité (MJD)

Le MJD appelle à une manifestation pacifique le 22 janvier 2005 à 14 h devant le siège de France 2 en signe de protestation quant aux méthodes utilisées par un service public associant désinformation, mensonge, racisme et mettant à l’index une population spécifique noire, arabe, musulmane !

La France est un Etat de Droit qui permet la liberté de la presse... non son utilisation pour le lynchage des minorités !

Nous refusons qu’un service public soit soumis à des groupes de pression

comme nous refusons que les populations visées soient la cible d’un racisme à peine voilé !

Nous disons : Non à la manipulation ! Non aux mensonges ! Non à l’incitation à la haine raciale ! Oui à l’ éthique professionnelle ! Oui à une information objective !

Rejoignez le MOUVEMENT POUR LA JUTICE ET LA DIGNITE (MJD) le Samedi 22

Janvier 2005 à 14 heures devant le siège de France Télévision au 13,

boulevard du Général Martial Valin et/ou 18, rue du Professeur Florian Delbarre 75015 Paris Métro Balard, RER C boulevard Victor.

Pour nous contacter mjudi2004@yahoo.fr

Les soutiendieudo et Les Ogres soutiennent cette manifestation.





Synoptique du forum

  • fil 1/3 : > Média et racisme
    2005-01-19 13:19:03 , par Emilie

  • fil 2/3 : > 8 Mai 2005 : Appel pour les Assises de l’anti-colonialisme post-colonial
    2005-01-19 11:06:00 , par Emilie

  • fil 3/3 : > Samedi 22 janvier 14h devant France 2, contre l’islamophobie dans les médias
    2005-01-18 13:38:18 , par POP

    rép: tof


  • fil: > Média et racisme
    19 janvier 2005 , par Emilie   [Synoptique]

    Dans l’émission du fou du roi du 18 janvier 2005 sur France Inter, on a eu droit à un exemple de racisme ordinaire... L’invité était Abdellatif Benazzi pour la sortie de son livre « Une vie à l’essai ».

    Voici un extrait de ce qu’on a pu entendre sur l’antenne :

    Joelle Goron (impressionnée par la facilité d’élocution d’Abdellatif Benazzi) lui pose cette question : Et où est-ce que vous avez appris à parler comme ça ?

    (rires un peu gênés de l’équipe)

    Goron : Attendez que je vous explique... !

    Nathalie Corré : mais qu’est-ce que c’est que cette question ???

    Guy Carlier moqueur : Mais c’est parce que toi yana venir du Maroc ?

    Goron : J’étais sûre...

    Benazzi : c’est en m’inspirant dans le désert, Stéphane [Bern] connaît bien les nomades marocains, il peut vous dire comme ils sont riches...

    Stéphane Bern annonce qu’il doit rendre l’antenne pour le journal.

    Reprise de l’émission après le journal.

    Bern : Dans un instant je vais vous demander de répondre à... à la question de Joelle Goron.

    Goron : à la question BIZARRE de Joelle Goron !

    Bern : exactement !

    Goron : Je m’étonnais , mais je ne veux absolument pas que cela soit mal pris, je trouve que et dans votre livre où l’écriture est très serrée, très rigoureuse, modeste et tout et votre façon de vous exprimer extrêmement sereine, calme , drôle et je me disais quand on fait des matches, tout cet entraînement fabuleux toute cette trajectoire que vous avez eu...

    Bern : Vous voulez dire pour un sportif il parle bien...

    Goron : A qui .. A qui vous êtes-vous frotté pour être aussi fin ? Voilà !

    Benazzi : Non mais...

    Bern : Ce qu’elle veut dire c’est, comment dans ce milieu de...de...de...

    Goron : de BRUTES !

    Bern : de brutes et de...

    Benazzi : J’ai le privilège d’être à l’intérieur de ce milieu même s’il y a une vision de brutes de l’extérieur. [...]

    Stéphane Bern a bien tenté de rattraper la question de Joelle Goron mais elle n’a fait que s’enliser dans des explication plus que douteuses comme "A qui vous êtes vous frotté pour être aussi fin ?" Bah oui, Madame Goron ne peut pas s’imaginer qu’un français d’origine marocaine puisse s’avoir s’exprimer, articuler une pensée sans en être redevable à quelqu’un ! Comment est-ce possible : il sait écrire en plus ! Mais où va le monde ?

    Tout ça pour dire que j’en ai assez d’entendre toujours la rengaine : les gens ne sont pas prêt à voir un arabe ou un noir à la une des magazines, à les voir à la TV alors que dans la réalité ce sont les medias, les chroniqueur(euses) qui parsèment leurs interventions de propos racistes. Je sais ils ne sont pas tous comme ça, heureusement, mais ils peuvent se permettre de véhiculer les pires clichés racistes (sexistes et homophobes) en toute tranquillité.

    Je pense notamment à la critique cinéma Elisabeth Quin qui peut dire dans diverses interviews qu’elle ne pourrait pas adopter un enfant noir ! Bah oui, vous comprenez ses amis ne pourraient pas le supporter... Pensez donc : un noir ! Mais figurez-vous qu’aucun interviewers ne sursaute à ses propos !

    Tout comme j’ai été choquée par l’accueil réservé à Jocelyne Beroard et Stomy Bugsy chez Fogiel pour la sortie du film « Nèg Maron ». Scandaleux ! Sans parler des dessins « humoristiques » qui sont passés avec Le Pen en personnage principal. Si quelqu’un a enregistré l’émission ce serait bien de retranscrire certains passages comme celui où Fogiel essaye de faire passer Stomy Bugsy pour un terroriste et de faire dire à Jocelyne Beroard que les antillais sont des assistés. Sans compter le clou du spectacle lorsque Fogiel regrettait le temps des provocateurs à le télé, cette télé qui, à son goût devient trop aseptisée !! Quel humour ce Fogiel !!!


    fil: > 8 Mai 2005 : Appel pour les Assises de l’anti-colonialisme post-colonial
    19 janvier 2005 , par Emilie   [Synoptique]
    Appel pour les Assises de l’anti-colonialisme post-colonial

    "Appel pour les Assises de l’anti-colonialisme post-colonial « Nous sommes les indigènes de la République !. » Mise en ligne le dimanche 16 janvier 2005 Discriminés à l’embauche, au logement, à la santé, à l’école et aux loisirs, les personnes issues des colonies, anciennes ou actuelles, et de l’immigration post-coloniale sont les premières victimes de l’exclusion sociale et de la précarisation. Indépendamment de leurs origines effectives, les populations des « quartiers » sont « indigénisées », reléguées aux marges de la société. Les « banlieues » sont dites « zones de non-droit » que la République est appelée à « reconquérir ». Contrôles au faciès, provocations diverses, persécutions de toutes sortes se multiplient tandis que brutalités, agressions et autres crimes policiers ne sont que rarement sanctionnés par une justice qui fonctionne à deux vitesses. Pour exonérer la République, on accuse nos parents de démission alors que nous savons les sacrifices, les efforts déployés, les souffrances endurées. Les mécanismes coloniaux de la gestion de l’islam sont remis à l’ordre du jour avec la constitution du Conseil français du Culte Musulman sous l’égide du ministère de l’Intérieur. Discriminatoire, sexiste, raciste, la loi anti-foulard est une loi d’exception aux relents coloniaux. Tout aussi colonial, le parcage des harkis et enfants de harkis. Les populations issues de la colonisation et de l’immigration sont aussi l’objet de discriminations politiques. Les rares élus sont généralement cantonnés au rôle de « beur » ou de « black » de service. On refuse le droit de vote à ceux qui ne sont pas « français », en même temps qu’on conteste « l’enracinement » de ceux qui le sont. Le droit du sol est remis en cause. Sans droit ni protection, menacées en permanence d’ arrestation et d’expulsion, des dizaines de milliers de personnes sont privées de papiers. La liberté de circulation est déniée ; un nombre croissant de Maghrébins et d’Africains sont contraints à franchir les frontières illégalement au risque de leurs vies.

    La France a été un Etat colonial. Pendant plus de quatre siècles, elle a participé activement à la traite négrière et à la déportation des populations de l’Afrique sub-saharienne. Au prix de terribles massacres, les forces coloniales ont imposé leur joug sur des dizaines de peuples dont elles ont spolié les richesses, détruit les cultures, ruiné les traditions, nié l’histoire, effacé la mémoire. Les tirailleurs d’Afrique, chair à canon pendant les deux guerres mondiales, restent victimes d’une scandaleuse inégalité de traitement.

    La France reste un Etat colonial ! En Nouvelle Calédonie, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Polynésie règnent répression et mépris du suffrage universel. Les enfants de ces colonies sont, en France, relégués au statut d’immigrés, de Français de seconde zone sans l’intégralité des droits civiques. Dans certaines de ses anciennes colonies, la France continue de mener une politique de domination. Une part énorme des richesses locales est aspirée par l’ancienne métropole et le capital international. Son armée se conduit en Côte d’ Ivoire comme en pays conquis.

    Le traitement des populations issues de la colonisation prolonge, sans s’y réduire, la politique coloniale Non seulement le principe de l’égalité devant la loi n’est pas respecté mais la loi elle-même n’est pas toujours égale (double peine.). La figure de l’« indigène » continue à hanter l’action politique, administrative et judiciaire ; elle innerve et s’imbrique à d’autres logiques d’oppression, de discrimination et d’exploitation sociales. Ainsi, aujourd’hui, dans le contexte du néo-libéralisme, on tente de faire jouer aux travailleurs immigrés le rôle de dérégulateurs du marché du travail pour étendre à l’ensemble du salariat encore plus de précarité et de flexibilité.

    La gangrène coloniale s’empare des esprits L’exacerbation des conflits dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, se réfracte immédiatement au sein du débat français. Les intérêts de l’impérialisme américain, le néo-conservatisme de l’administration Bush rencontrent l’héritage colonial français. Une frange active du monde intellectuel, politique et médiatique français, reniant les combats progressistes pour l’égalité et la dignité humaine dont elle se prévaut, se transforme en agents de la « pensée » bushienne. Investissant l’ espace de la communication, ces idéologues recyclent la thématique du « choc des civilisations » dans le langage local du conflit entre « République » et « communautarisme ». Comme aux heures glorieuses de la colonisation, on tente d’opposer les berbères aux Arabes, les Juifs aux « Arabo-musulmans » et aux Noirs. Les jeunes « issus de l’immigration » sont ainsi accusés d’être le vecteur d’un nouvel anti-sémitisme. Sous le vocable jamais défini d’« intégrisme », les populations d’ origine africaine, maghrébine ou musulmane sont désormais identifiées comme la Cinquième colonne d’une nouvelle barbarie qui menacerait l’Occident et ses « valeurs ». Frauduleusement camouflée sous les drapeaux de la laïcité, de citoyenneté et du féminisme, cette offensive réactionnaire s’empare des cerveaux et reconfigure la scène politique. Elle produit des ravages dans la société française. Déjà, elle est parvenue à imposer sa rhétorique au sein même des forces progressistes, comme une gangrène. Attribuer le monopole de l’imaginaire colonial et raciste à la seule extrême-droite est une imposture politique et historique. L’idéologie coloniale perdure, transversale aux grands courants d’idées qui composent le champ politique français.

    La décolonisation de la République reste à l’ordre du jour ! La République de l’Egalité est un mythe. L’Etat et la société doivent opérer un retour critique radical sur leur passé-présent colonial. Il est temps que la France interroge ses Lumières, que l’universalisme égalitaire, affirmé pendant la Révolution Française, refoule ce nationalisme arc-bouté au « chauvinisme de l’universel », censé « civiliser » sauvages et sauvageons. Il est urgent de promouvoir des mesures radicales de justice et d’égalité qui mettent un terme aux discriminations racistes dans l’accès au travail, au logement, à la culture et à la citoyenneté. Il faut en finir avec les institutions qui ramènent les populations issues de la colonisation à un statut de sous-humanité.

    Nos parents, nos grands-parents ont été mis en esclavage, colonisés, animalisés. Mais ils n’ont pas été broyés. Ils ont préservé leur dignité d’humains à travers la résistance héroïque qu’ils ont mené pour s’arracher au joug colonial. Nous sommes leurs héritiers comme nous sommes les héritiers de ces Français qui ont résisté à la barbarie nazie et de tous ceux qui se sont engagés avec les opprimés, démontrant, par leur engagement et leurs sacrifices, que la lutte anti-coloniale est indissociable du combat pour l’égalité sociale, la justice et la citoyenneté. Dien Bien Phu est leur victoire. Dien Bien Phu n’est pas une défaite mais une victoire de la liberté, de l’ égalité et de la fraternité !

    Pour ces mêmes raisons, nous sommes aux côtés de tous les peuples (de l’Afrique à la Palestine, de l’Irak à la Tchétchènie, des Caraïbes à l’Amérique latine.) qui luttent pour leur émancipation, contre toute les formes de domination impérialiste, coloniale ou néo-coloniale.

    Nous, descendants d’esclaves et de déportés africains, filles et fils de colonisés et d’immigrés, nous, Français et non-Français vivants en France, militantes et militants engagé-es dans les luttes contre l’oppression et les discriminations produites par la République post-coloniale, lançons un appel à celles et ceux qui sont parties prenantes de ces combats à se réunir en Assises de l’anti-colonialisme en vue de contribuer à l’émergence d’une dynamique autonome qui interpelle le système politique et ses acteurs, et, au-delà, l’ensemble de la société française, dans la perspective d’un combat commun de tous les opprimés et exploités pour une démocratie sociale véritablement égalitaire et universelle.

    Le 8 mai 1945 , la République révèle ses paradoxes : le jour même où les Français fêtent la capitulation nazie, une répression inouïe s’abat sur les colonisés algériens du Nord-Constantinois : des milliers de morts !

    Le 8 mai prochain, 60ème anniversaire de ce massacre, poursuivons le combat anticolonial par la première Marche des indigènes de la République !

    3. LISTE DES PREMIERS SIGNATAIRES

    I- Appelants

    Individus

    Meriem Laribi (Collectif des Féministes Pour l’Egalité-CFPE), Houria Bouteldja (Collectif féministe les Blédardes), Sadri Khiari (membre du comité de rédaction de la revue ContreTemps), Said Bouamama (socio-économiste et chargé de recherche à l’IFAR), Youssef Boussoumah (CCIPPP), Laurent Levy (Collectif une Ecole Pour Tous-tes-CEPT), Joëlle Marelli (traductrice), Abdellali Hajjat (militant d’Ici & Là-Bas), Jean-Luc Cipierre (membre d’Attac France), Christine Delphy (féministe), Corinne Perron (représentante en France de l’USTKE, et coordinatrice des missions civiles en Palestine, CCIPPP), Pierre Tévanian (professeur de philosophie), Abdelmajid Guelmami (socio-économiste), Adnane Ben Youssef (CCIPPP), Saer Saïd (militant associatif), Nicolas Qualander (doctorant, militant CCIPPP, membre du comité de rédaction de la revue contre- temps), Tidiane Gueye (Président de la Fédération des Travailleurs Africains), Moustapha Gueye (membre du cercle Franz Fanon), Ahcène Taleb (avocat, militant anti-raciste), Mehdi Meftah (membre de la coordination des comités Palestine), Frédéric Sarkis (militant associatif), Bernard Dréano (responsable associatif), Alix Héricord (doctorante en histoire),

    Associations

    MAI 59 : Mouvement autonome de l’immigration du Nord, Collectif des musulmans de France, Oumma.com, GRAAF (Groupe de Recherches Activistes sur l’Afrique), Droit des femmes musulmanes, collectif Les Mots sont Importants, collectif féministe Les Blédardes, TouTEsegaux.net, Participation et Spiritualité Musulmane, Fédération des travailleurs africains (FETAF), Festival Permanent contre les lois racistes (Strasbourg),

    II- Soutiens

    Individus

    Catherine Samary (économiste), Nacira Guénif-Souilamas (sociologue), Corinne Angélini (maire adjointe de St Denis), Malika Zédiri (militante associative contre le chomage, conseillère régionale Ile-de-France), Hamida Bensadia (féministe et militante des droits de l’homme), Nabila Kéramane (Porte-parole des Verts, Yvelines), Alima Boumediene-Thiery (sénatrice, les Verts), Eric Hazan (La Fabrique), Djazia Satour (chanteuse groupe MIG), François Burgat (islamologue), Thomas Coutrot (économiste), Henri Maler (universitaire, Paris 8), Michael Löwy (directeur de recherches émérite, CNRS), Catherine Levy (sociologue, CNRS), Renaud Cornand (Aix-Solidarité), François Gèze (éditeur), Tarek Ben Hiba (conseiller régional), Fernanda Marrucchelli (militante associative), Stéphane Le Lay (revue Mouvements), Anne-Sophie Perriaux (historienne), Evelyne Joly- Rostan (cept- Strasbourg), Paul Bouffartigue (sociologue, Directeur de Recherche au CNRS), Pierre Zarka (membre du PCF), Serge Guichard (membre du PCF), Philippe Marlière (politologue, université de Londres), Alain Bertho (anthropologue), Vincent Geisser (chercheur, CNRS), Raymond Vasselon (responsable d’une association laïque) Ali Zahra (cfpe), Sylvestre Jaffard (militant LCR), Jan Pauwels (cept), Bruno Cadez (journaliste), François Lequeux (militants associatif), Yasmina Dif (assistante de gestion), Antoine Boulangé (pour Agir contre la guerre), Larisse Chamous-Agathe (adhérante à Al Houda, association des femmes musulmanes de Rennes), CFPE, Emilie Combaz (doctorante en relations internationales à Sciences Po), Lahlali Khadija (étudiante à Rennes2, Al Houda, femmes musulmanes de Rennes, Collectif rennais contre les lois d’exclusions, cept), Fatima Lahlali ( lycéenne, Al houda et Collectif contre es lois d’exclusions, cept), Catherine Cauwet (cept/cfpe), Sonia Gharbi (Attachée commerciale), Chouder Ismahane (cept/cfpe), Raul Mora ( libraire), Jamila Chaibi (droit des femmes musulmanes), Nourhen Imarraine (militante associative), Fouad Imarraine (militant associatif), Jérôme Perret (Militant AC ! et CEPT), Olfa Lamloum (politologue), Georges Günther (Militant d’une association laïque, et d’une association de chômeurs et de précaires, membre du Forum des réseaux citoyens de St-Etienne), Ali Aissaoui (medecin et Président d’Unir), Ndella Paye (CFPE et PSM), Bahija Ouezini (militante féministe), Jean-Claude Meyer (professeur honoraire de philosophie, Strasbourg), Cécilia Baeza (doctorante en sciences politques, Sciences potiches se rebellent, CFPE, CEPT), Danièle Mourgue (Professeur, CFPE, Lyon), Zouina Meddour (directrice du centre social « la maison des tilleuls », Blanc-Mesnil), Jacques Fortin (LCR, Avignon), Louiza Belhamici (CFPE), Virginia Marconi (éditrice), Karim Ramadan (anarchiste), Soumia (CEPT), Nathalie Dollé (journaliste), Fouzia Bareha (Al Houda), Mariam Abdelkadir (Al Houda), Ilham Dagniet (infirmère, Rennes), Karima Aazi (étudiante en biologie), Fatima Ali (CEPT), Christelle Hamel (sociologue), Alice Dula (CEPT), Hassan Berber (CGT, CEPT), Nelly Bourguet-Canale (CEPT), Valérie Lesaffre (designer textile), Fatima Sissani (journaliste), Mehdi Meftah (militant associatif), Fabien Bonnassieux (militant associatif), Philippe Villechalane (militant associatif), Marie Perin (militante des JCR et de la LCR), Mourad Zirari (militante associatif), Yasmina Kherfi (monteuse vidéo), Antoine Math (chercheur et militant associatif) , Khaled Satour (universitaire), Rachid Zrioui (professeur des écoles,cept), Karim Azouz (CMF, CEPT), Radia Louhichi (les Blédardes), Jean-Jacques Angelini (militant AFPS Nord Pas de Calais), Sandrine Cypryszczak (militante LCR), Isabelle Lorand (chirurgienne)

    Associations

    Collectif rennais contre les violences policières et sécuritaires, Symbiosophia, Al Houda, UNIR, Les Périphériques vous parlent, Palestine en Marche, Respect Association Lilloise (R.A.L.), Femmes Plurielles"

    Source : le site Multitudes


    fil: > Samedi 22 janvier 14h devant France 2, contre l’islamophobie dans les médias
    18 janvier 2005 , par POP   [Synoptique]

    Échos de la manifestation du 12 janvier contre le gala de soutien à la police des frontières organisé par MAGAV à Paris Deux compte-rendus de cette manifestation. Le premier émane du Mouvement Justice pour la Palestine. le second est de Pierre-Yves Salingue, militant de l’association Nanterre Palestine

    Mouvement Justice pour la Palestine : Suite au rassemblement d’hier mercredi 12 janvier contre le gala du Bataclan en soutien à l’armée israélienne qui a réuni plus de 200 personnes, nul doute que nous pouvons et devons continuer à mobiliser contre ce genre d’initiatives et en construire d’autres. La mobilisation s’est organisée dans un laps de temps assez court mais sur une base politique claire de soutien à la résistance palestinienne et des ONG palestiniennes concernant le boycott total du régime colonial et d’Apartheid de l’Etat d’Israël. Malheureusement ni les restes d’un prétendu collectif national, ni la coordination Palestine Ile de France n’étaient présent hier soir. Quant aux organisations qui avaient appelé au même rassemblement, nous déplorons quelques comportements qui n’ont rien d’un soutien à la cause palestinienne. Malgré les avertissements que nous avions lancés concernant la Ligue de défense juive et le comportement des autorités françaises qui les protègent, les membres de la LDJ étaient encore présents hier soir sous l’œil des forces de l’ordre. Ces dernières ont réagi après les provocations et l’attaque de la LDJ contre notre rassemblement. Suite à cette attaque, deux manifestants de notre bord ont été interpellés puis relâchés, dont l’un a été hospitalisé (blessure légère) et 4 membres de la LDJ ont été hospitalisés et un de leurs membres de nationalité israélienne interpellé. À quand l’interdiction de cette milice paramilitaire ? Assez de la complicité des autorités françaises ! Une prochaine réunion sera programmée afin de préparer d’autres initiatives. SANS JUSTICE, PAS DE PAIX Mouvement Justice pour la Palestine, justicepalestine@hotmail.com

    Pierre-Yves Salingue Rassemblement quantitativement modeste mais loin d’être ridicule ce soir devant le Bataclan où la crème du sionisme français faisait la fête en l’honneur du Magav, groupe paramilitaire israélien spécialisé dans la chasse et l’élimination des Palestiniens qui s’opposent à l’état colonial et à l’apartheid israéliens. Leur gala n’a pu se dérouler que sous une imposante présence policière. Nous étions un peu plus de 200, et certes ce n’est pas assez, mais finalement autant que lors des récentes mobilisations appelées par le "Collectif national pour une paix juste etc." Or cette fois ci ce collectif n’avait pas appelé à protester contre le gala des terroristes sionistes, il n’a même pas jugé utile d’avancer sa réunion prévue le 18 janvier (pas plus qu’il n’avait jugé nécessaire de modifier son calendrier lors de la grève de la faim de milliers de prisonniers palestiniens l’été dernier !) Justice en Palestine, Nanterre Palestine, Agir Contre la Guerre, rejoints par quelques-autres ces derniers jours avaient donc pris l’initiative d’appeler à un rassemblement. Lundi l’AFPS, l’UJFP et la GUPS ont rendu public un appel à protester à la même heure et au même endroit, mais sans se mélanger avec "les éléments douteux", rejoints hier par les missions civiles... Le rassemblement a été dynamique, les mots d’ordre contre l’État sioniste d’apartheid, pour le retrait des troupes sionistes de Palestine et contre la complicité des autorités françaises ont été vigoureusement repris par des participants qui ont superbement ignoré et méprisé les prétentions de certains à faire le tri entre les "bons" amis du peuple palestinien et les "faux amis"... Les tentatives d’intimidation des petits procureurs qui se sentent investis d’une supériorité morale et prétendent décerner les brevets de non-antisémite/non-négationnisme ont tourné court et le rassemblement s’est globalement bien Déroulé. Ce fût un excellent démenti à ceux qui veulent nous faire croire que rien n’est possible sans l’aval des "grandes organisations" du collectif et aussi à ceux qui nous promettaient des "catastrophes" laissant la part belle aux antisémites et aux provocateurs que "les organisateurs seraient incapables de contenir" ( entendu à la coordination Ile de France mardi soir...) Bref, une fois de plus les absents ont eu tort, de même que les ralliés de la dernière minute ( dont Christian Picquet (LCR), paradant comme s’il avait une quelconque autorité dans un rassemblement pour lequel il n’a rien fait, ni en tant que secrétaire du Collectif national, ni en tant que dirigeant d’une organisation politique : je rappelle que le Collectif n’a pas appelé, pas plus que la LCR, organisation membre du Collectif national) Ils n’ont pas pu empêcher que s’expriment des militants qui en ont marre d’être tenus en laisse et qui veulent clairement affirmer leur soutien à la résistance palestinienne contre l’état colonial sioniste d’apartheid sans être à chaque fois soupçonnés "d’être antisémites" !!! Il faut maintenant poursuivre et développer l’action engagée à cette occasion. Les sionistes n’ont pas l’intention de désarmer et préparent déjà d’autres galas à Paris. Au-delà de la mobilisation nécessaire contre ces initiatives qui visent à banaliser l’occupation coloniale et à imposer la présence de l’armée israélienne sur le territoire français comme quelque chose de "naturel" il nous faut notamment nous préparer à relayer l’appel des organisations populaires palestiniennes à isoler et boycotter l’État d’apartheid sur tous les plans, politique économique, culturel, éducatif et universitaire etc. Il s’agit bien d’une campagne de mobilisation populaire et pas de quémander aux institutions européennes ou internationales ! Bref, beaucoup de travail et bien des clarifications nécessaires dans les semaines à venir, pour une action plus efficace, débarrassée de ses illusions qu’une "paix" serait " possible" sans qu’il soit besoin de combattre clairement l’idéologie sioniste et l’État raciste d’apartheid qu’elle a engendré.


    4 messages de forum
    soutiendieudo@altern.org ACCUEIL | PLAN | REDACTION